24 748
modifications
(Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 Avril 1953.Son prolongement par Délibération du Conseil Municipal du 2 Juin 1... ») |
(relecture) |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 Avril 1953.Son prolongement par Délibération du Conseil | Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 Avril 1953.Son prolongement par Délibération du Conseil municipal du 2 Juin 1986. | ||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
Gustave Toudouze est né le 19 Mai 1847, à Paris (11), fils aîné d'une famille dont le père est architecte-graveur et d'une mère artiste peintre. Ses parents sont de talentueux aquarellistes parisiens attachés à Camaret et à la | Gustave Toudouze est né le 19 Mai 1847, à Paris (11), fils aîné d'une famille dont le père est architecte-graveur et d'une mère artiste peintre. Ses parents sont de talentueux aquarellistes parisiens attachés à Camaret et à la presqu'île de Crozon. | ||
Toudouze est issu une famille d'origine bretonne finistérienne, dont les ancêtres se sont établis au XVIIe siècle dans un port de Cornouaille, en pays bigouden. Ils étaient passeurs, pilotes et sauveteurs de père en fils et leur nom vient de deux mots bretons " toul dour" ou "trou d'eau", par allusion aux luttes menées par eux contre les dangers de la navigation sur l'estuaire de l'Odet. C'est en 1741, qu'un des ses aïeuls s'installe en région parisienne. | Toudouze est issu une famille d'origine bretonne finistérienne, dont les ancêtres se sont établis au XVIIe siècle dans un port de Cornouaille, en pays bigouden. Ils étaient passeurs, pilotes et sauveteurs de père en fils et leur nom vient de deux mots bretons " toul dour" ou "trou d'eau", par allusion aux luttes menées par eux contre les dangers de la navigation sur l'estuaire de l'Odet. C'est en 1741, qu'un des ses aïeuls s'installe en région parisienne. | ||
Ligne 11 : | Ligne 11 : | ||
Après de brillantes études au collège Sainte-Barbe, dans le 5e arrondissement, de 1855 à 1869, Gustave Toudouze est employé au Crédit Foncier de France, jusqu'en 1880, tout en se consacrant à la littérature et à la critique littéraire. | Après de brillantes études au collège Sainte-Barbe, dans le 5e arrondissement, de 1855 à 1869, Gustave Toudouze est employé au Crédit Foncier de France, jusqu'en 1880, tout en se consacrant à la littérature et à la critique littéraire. | ||
Dès ses débuts d'écrivain ses amis aux noms illustres l'encouragent comme : Edmond de Goncourt, Victor Hugo, Gustave Flaubert, Jules Sandeau, Guy de Maupassant, Alexandre Dumas fils, Alphonse Daudet, Emile Zola et bien d'autres auteurs. Il donne des études d'art et de littérature dans les journaux et les revues. Il rédige des critiques dans des journaux tels que Le Monde, La Revue | Dès ses débuts d'écrivain ses amis aux noms illustres l'encouragent comme : Edmond de Goncourt, Victor Hugo, Gustave Flaubert, Jules Sandeau, Guy de Maupassant, Alexandre Dumas fils, Alphonse Daudet, Emile Zola et bien d'autres auteurs. Il donne des études d'art et de littérature dans les journaux et les revues. Il rédige des critiques dans des journaux tels que ''Le Monde'', ''La Revue Illustrée''… | ||
En 1873, il publie des études d' | En 1873, il publie des études d'archéologie sur ''les Fouilles du Palatin'' et ''Octave, scènes de la vie parisienne au XIXe siècle''. | ||
Romancier très fécond, Gustave Toudouze fait partie du Comité de la Société des Gens de Lettres, dont il est vice-président quand Emile Zola en est le Président. Leurs relations d'amitiés et d'estimes ne cesseront qu'à la mort de ce dernier. | Romancier très fécond, Gustave Toudouze fait partie du Comité de la Société des Gens de Lettres, dont il est vice-président quand Emile Zola en est le Président. Leurs relations d'amitiés et d'estimes ne cesseront qu'à la mort de ce dernier. | ||
En 1892, il est membre de l'Association des journalistes parisiens et en 1893, il fonde la Société des | En 1892, il est membre de l'Association des journalistes parisiens et en 1893, il fonde la Société des romanciers. | ||
Nombre de ses romans décrivent la vie parisienne ou les mœurs contemporaines, mais aussi la Bretagne et particulièrement Camaret où il aime passer ses étés comme : ''Péri en Mer''; ''Ma Douce''; ''Un Apôtre''; ''Le Reboutou''; ''Le Bateau des sorcières'' … | |||
Au moment de la crise des sardinières qui débute en 1880, Gustave Toudouze joue un grand rôle dans la collecte de fonds destinée aux familles nécessiteuses. | Au moment de la crise des sardinières qui débute en 1880, Gustave Toudouze joue un grand rôle dans la collecte de fonds destinée aux familles nécessiteuses. | ||
En 1900, en reconnaissance le Conseil | En 1900, en reconnaissance, le Conseil municipal de Camaret décide à l'unanimité que le Grand Quai prend le nom de quai Gustave Toudouze. | ||
Gustave Toudouze décède le 2 Juillet 1904, à Paris (8) et il est inhumé à L'Hay les Roses (94). | Gustave Toudouze décède le 2 Juillet 1904, à Paris (8) et il est inhumé à L'Hay les Roses (94). |
modifications