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[[Catégorie:Rennes sous l'occupation|Rennais résistants]]
[[Catégorie:Rennes sous l'occupation|Rennais résistants]]
[[Catégorie:Résistant]]
===''Terroristes ou Résistants''===
[[Fichier:Franc-tireur.png|250px|right|thumb|Sur l'''Ouest-Eclair'' du 29 juillet 1944]]
[[Fichier:Le_maquis.png|250px|left|thumb|Le préfet régional Martin Ouest-Eclair, 15 avril 1944]]
Dès les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, des Rennais dirent non à l'occupant et cherchèrent à lui nuire au péril de leurs vies. L'armistice étant conclu, les occupants considérèrent toujours les résistants comme des "terroristes" et des francs-tireurs, leur déniant la qualité de combattants. Ils s'appuyaient d'ailleurs sur le fait que l'organisation de résistance d'obédience communiste était dénommée "Francs-Tireurs Partisans français" (FTPF).
[[Fichier:Fusill%C3%A9s_1942_1.png|350px|right]]
[[Fichier:Fusill%C3%A9s_1942_2.png|350px|right]]
=='''Les fusillés de la Maltière'''==
Le 12 mai 1942, les quatre préfets de Bretagne sont réunis à Vannes sous la présidence du préfet régional Ripert, pour des problèmes de ravitaillement mais, au premier chef, devant la recrudescence des attentats terroristes contre l'armée d'occupation, pour arrêter des dispositions en vue de "réprimer énergiquement les actes criminels et pour découvrir leurs auteurs qui seront impitoyablement châtiés"<ref>''Ouest-Eclair'' du 13 mai 1942</ref>.
En décembre 1942, 25 membres résistants communistes, d'une moyenne d'âge de 29 ans, dont 18 habitaient Rennes, passèrent devant le tribunal de la Feldkommandantur 748 siégeant au palais de justice et, après un procès de sept jours, furent condamnés à mort, le 22 décembre, pour transport d'explosifs et d'armes, sabotages de voies ferrées, de pylônes, de câbles et attentats contre divers organismes collaborateurs et exécutés le 30 décembre à la [[butte des Fusillés de la Maltière]]. Un témoin les vit passer en camion : ils chantaient la Marseillaise.
En 1943 après l'institution du S.T.O des maquis se constituent et en 1944 les maquis se multiplient et s'étoffent et le préfet régional met en garde contre ces "quelques égarés". Même lorsque la Résistance sortit de l'ombre, surtout à partir de juin 1944, cette position ne changea pas, comme le prouve un communiqué du commandement en chef des forces allemandes de l'ouest en date du 28 juillet 1944. Mais à la fin du printemps 1944, les mouvements et réseaux de résistance implantés à Rennes furent décimés. Cela avait commencé le 11 octobre 1943, lorsque Roger Le Neveu, agent des Allemands qui avait infiltré le réseau Bordeaux-Loupiac, dont le chef régional était le pharmacien André Heurtier, démasque Jean-Claude Camors au café de l'Époque, et l'abat d'un coup de revolver. Après le Front National, le réseau F2, puis Turquoise-Blavet, c'est au tour du réseau Bordeaux-Loupiac de tomber avec l'arrestation, le 20 avril à leur hôtel du Cheval d'Or, d'Anne-Marie Tanguy et de sa fille. Puis, le 5 mai, c'est Défense de la France qui est décimé suite à l'arrestation de Françoise Élie<ref>De la chute de trois réseaux de ... - Kristian Hamon : le blogkristianhamon.blogspot.com › 2018/02 › de-la-chute-de-trois-reseaux.</ref>. Rennes attendit 1949 pour commencer à dédier des rues à la mémoire de résistants ou des autres acteurs de la Libération<ref>''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Etienne Maignen. éd. Ouest-France - nov. 2013</ref>.
[[Fichier:Fusill%C3%A9s_le_8_juin_1944.png|350px|right|thumb|Fusillés à la caserne du Colombier le 8 juin 1944]]
== '''Exécutions de 32 résistants à la caserne du Colombier''' ==
Le 8 juin, deux jours après le débarquement des alliés,  alertes, avions et DCA sur la ville. Les Allemands sortent de la [[prison Jacques-Cartier]] et exécutent par fusillade à la caserne du Colombier 32 résistants dont 9 Républicains espagnols et FTP pour la plupart des Bretons. Parmi ces résistants tombent [[Maurice Prestaut]], de Libération-Nord, délégué militaire régional de ''Défense de la France'', arrêté [[rue de Châteaudun]] après avoir abattu un milicien et blessé un autre, et Pedro Florès-Cano, capitaine FTP et responsable régional des groupes armés espagnols pour la Bretagne<ref>[[Juin 1944 : des Rennais otages, fusillés, assassinés]]</ref>.
'''Témoignage''' : ''Le 7 juin, vers 16 h. on vint prévenir Simon de se préparer pour subir un interrogatoire. A 17 h. on le fit sortir de sa cellule, puis peu après le gardien nous ordonna de mettre à la porte tous les objets et effets personnels de notre camarade. En faisant ce travail, je constatai que de nombreux paquets étaient déposés aux portes des autres cellules. Le 8 juin au lever du jour, un remue-ménage inaccoutumé nous réveilla. Nous entendîmes un appel nominatif et distinctement celui de Simon. Puis les 32 condamnés entonnèrent  la Marseillaise en quittant la prison.'' <ref> Déposition du 1er décembre  1944 d'un commandant Le Floch, devenu chef du 2e bureau de la subdivision militaire de Quimper. ''Jean-Marie Perrot'', Yves Mervin - 2023 </ref>
(NDLR. Étrangement, le nom d'Yves Simon ne figure pas dans la liste nominative des 32 fusillés)
=='''Résistants et résistantes qui  agirent contre l'ennemi à Rennes'''==
=== [[Commandant Adam]]===
===[[Marie et Simone Alizon]]===
===Constant Allain===
<ref>[[rue Lieutenant-Colonel Constant Allain]]</ref>
===[[Eugène Allanic]]===
===Gilbert Anquetil===
===Albert Aubry===
<ref>[[ rue Albert Aubry]]</ref>
===[[Henri Bannetel]] ===
<ref>[[Henri Bannetel]]</ref>
===[[Amand Bazillon]] ===
<ref>[[Amand Bazillon résistant]]</ref>
===[[Paul Béguier]]===
===[[Jean Bénévent]]===
===[[Marie Bérenger]]===
===Maurice Bernard===
<ref>[[rue Maurice Bernard]] </ref>
===[[Raymond Berthelot]]===
===[[André Bicard]]===
===[[René Bichelot]]===
===[[Amand Blanchard]]===
===Marcel Bouget===
<ref>[[square Marcel Bouget]]</ref>
===Georges Bourdais===
<ref>[[rue Georges Bourdais]]</ref>
===[[Joseph Boussin]]===
===Jean Bras===
<ref>[[rue Jean Bras]]</ref>
===Albert Briand===
<ref>[[rue Albert Briand]]</ref>
===[[Marcel Brossier]]===
===[[Ernest Carré]]===
===Roger Chevrel===
<ref>[[rue Roger Chevrel]]</ref>
=== Robert Chevrier===
<ref>[[rue Robert Chevrier]]</ref>
===Auguste Chilou===
<ref>[[Rue Auguste Chilou]]</ref>
===[[Marie-José Chombart de Lauwe]]===
===[[Paul Cirodde]] ===
=== Émile Cochet===
<ref>[[rue Emile Cochet]]</ref>
===Marcel Colas-Pelletier===
<ref>[[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]</ref>
===[[Honoré Commeurec]]===
===[[Louis Coquillet]]===
===Jeanne Couplan===
<ref>[[rue Jeanne Couplan]]</ref>
===[[Jean Courcier]]===
===[[Ginette Courtois-Porter]]===
===[[Pierre Cueff]]===
===[[Jean Damey]]===
===Geneviève de Gaulle Anthonioz===
<ref>[[rue Geneviève De Gaulle-Anthonioz ]]</ref>
===[[Jean Delahaye]]===
===Maurice Delahaye===
<ref>[[Un radio-électricien rennais bien tranquille, rue de Châteaudun]]</ref>
===[[Maurice Delarue]]===
===Jean Delourmel===
<ref>[[rue Jean Delourmel]]</ref>
===André Desbois===
<ref> [[Square André Desbois]]</ref>
===[[Hubert de Solminihac]]===
===Dr Dordain, Maurice et Jacques Dordain===
<ref>[[rue Docteur Dordain et ses fils]]</ref>
===[[Gilbert Dorléans]]===
=== Émile Drouillas===
<ref>[[rue Emile Drouillas]]</ref>
===[[Bernard Dubois]]===
===[[Cécile Durin]]===
===[[Françoise Elie]]===
===Léon Étienne===
<ref> rue Léon Etienne]]</ref>
=== [[Guy Faisant]]===
===[[Désiré Faludi]]===
===[[Émile Favennec]]===
===[[Maurice Fournier]]===
===[[Henri Fréville]]===
===Pierre Geffroy===
===Albert Gérard===
<ref>[[rue Albert Gérard]]</ref>
===[[André Gernigon]]===
===[[Pierre Gicquel]]===
===[[Michel Goltais]]===
===[[Paul Gommeriel]]===
===Albert Gorgiard===
<ref>[[square Albert Gorgiard]]</ref>
===[[Jean Gosset]]===
===[[René Guillard]]===
===[[Pierre Heger]]===
===[[Pierre Herbart]]===
===Raymond Hermer===
<ref>[[rue Raymond Hermer]]</ref>
===[[André Heurtier]]===
===René Hirel===
<ref>[[allée René Hirel]]</ref>
===[[Jean Jaffrès]]===
===Antoine Jagu===
<ref>[[square Antoine Jagu]]</ref>
===[[Victor Janton]]===
===[[Aline et Marie-José Jestin]]===
===Antoine Joly===
<ref>[[rue Antoine Joly]]</ref>
===Bernard Josse===
<ref>[[rue Bernard Josse]] </ref>
===[[Charles Juhel]]===
===[[Maurice Ladoumègue]]===
===[[Agnès Labbé]]===
===Marie Lafaye===
<ref> [[rue Marie et Pascal Lafaye]]</ref>
===Pascal Lafaye===
<ref>[[rue Marie et Pascal Lafaye]]</ref>
===Edmond Lailler===
<ref>[[ rue Edmond Lailler]]</ref>
===Pierre Langlais père===
===Pierre Langlais fils===
<ref> [[rue Pierre Langlais père et fils]]</ref>
===[[Léopold Lauraine]]===
===Alfred Lavanant===
<ref>[[rue Alfred Lavanant]]</ref>
===Pierre Lebelle===
<ref>[[rue Pierre Lebelle]]</ref>
===Yves Le Bitous===
<ref>[[square Yves Le Bitous]]</ref>
===[[Marcel-Henri Lebouc]]===
<ref> [[promenade Marcel-Henri Lebouc]]</ref>
===Jules Lebrun===
<ref>[[rue Jules Lebrun]]</ref>
===[[Rémy Lebrun]]===
===[[Émile Le Cellier]]===
===[[Joseph Lecomte]]===
===Guy Le Corre===
===Louis Lecorvaisier===
<ref>[[Louis Lecorvaisier, réseau VAR]]</ref>
===Edouard Le Deuff===
<ref>[[rue Edouard Le Deuff]]</ref>
=== [[Ange Le Helloco]]===
===[[René Le Herpeux]]===
<ref>[[passage René Le Herpeux]]</ref>
===Yves Le Moigne===
===[[Pierre-Marie L'Hotellier]]===
===Pierre Lemoine===
<ref>[[boulevard Pierre Lemoine]]</ref>
===Jean Le Ny===
<ref>[[rue Jean Le Ny]]</ref>
===Pierre Le Tullier===
<ref>[[rue Pierre Le Tullier]]</ref>
===[[Bernard Lignel]]===
===Claude Ligot===
<ref>[[square Claude Ligot]]</ref>
===[[Marcel Lodier]]===
===Victor Louviot===
<ref>[[rue Victor Louviot]]</ref>
===[[Anne Macé]]===
===Francis Mariotte===
<ref>[[rue Francis Mariotte]]</ref>
===Albert Martin===
<ref>[[rue Albert Martin]]</ref>
===[[Émilienne Martin - de Solminihac]]===
===[[Pierre Martin]]===
===[[René Martin]]===
===Louis Mazan===
<ref>[[rue Louis Mazan]]</ref>
===André Ménard===
<ref>[[allée André Ménard]]</ref>
=== [[Yves Milon]]===
===Louis et René Moine===
<ref>[[rue Louis et René Moine]]</ref>
===Henri Monnerais===
<ref>[[rue Henri Monnerais]]</ref>
===[[Pierre Morel]]===
===Léon Mury===
<ref>[[Rue Léon Mury]]</ref>
===Jean Nobilet===
<ref>[[rue Jean Nobilet]]</ref>
===[[René Nobilet]]===
===Philippe Nordmann===
<ref>[[rue Philippe Nordmann]]</ref>
=== [[André Pailheret]]===
===[[Désiré Paludi]]===
===René Perrault===
<ref>[[Allée René Perrault]]</ref>
===[[France Perrot]]===
===André Peulevey===
<ref>[[André Peulevey , Allemand juif, cheminot rennais, interprète pour les Allemands, espion pour les Britanniques]]</ref>
===René Piguel===
<ref>[[allée René Piguel]]</ref>
===Jean-Baptiste Pochard===
<ref>[[rue sous-lieutenant Pochard]]</ref>
=== Herminie Prod'homme===
<ref>[[rue Herminie Prod'homme]] </ref>
===[[Marie-Renée Quéréel - Blanchet]]===
===[[Marie-Anne Rabu]]===
===Albert Renouf===
<ref>[[jardin Albert Renouf]]</ref>
===[[Georges Riandière]]===
===[[Eugène Richomme]]===
===Suzanne Robine===
<ref>[[passage Suzanne Robine]]</ref>
===[[René Rondel]]===
===André Rouault===
<ref>[[rue André Rouault]]</ref>


Dès les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, des Rennais dirent non à l'occupant et cherchèrent à lui nuire au péril de leurs vies. En voici quelques uns :
===[[Jean Rouault]]===


'''Marcel Brossier'''
===Raymond Rouault===


Mécanicien de 31 ans, célibataire, [[Marcel Brossier]] fut condamné à mort par le conseil de guerre de la Feldkommandantur, le 12 septembre 1940, pour avoir sectionné un câble de transmission de l'armée allemande.
<ref>[[allée Raymond Rouault]]</ref>
Il est fusillé à la Maltière le 17 septembre. Il est l'un des premiers fusillés en France pour acte contre l'occupant.


Beaucoup moins graves seront les conséquences pour trois Rennais condamnés pour voies de fait en octobre sur un officier allemand : trois ans de prison.
===Bernard Salmon===
<ref>[[rue Bernard Salmon]]</ref>


'''Louis Coquillet'''
===[[Marcelle Saloux]]===


[[18 juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée]] et le jeune cheminot [[Louis Coquillet]] appelle par tracts à lutter contre l'occupant et le gouvernement. Ami de Guy Faisant, très tôt il entre en contact avec Henri Bannetel et René Le Herpeux, étudiants en médecine communistes, et côtoie d'autres résistants rennais : Robert Barbier, Jean Courcier, Jean Rolland, André Rouault, Maurice Hay, Léost et Fourrier (ces deux-ci fusillés le 30 décembre 1942, à la butte de la Maltière, à Saint-Jacques-de-la-Lande). Il est l'un des premiers F.T.P. ( Franc-tireur Partisan), et assure des liaisons Paris-Bretagne, transportant armes et tracts.
===[[Marie-Thérèse Stoffel]]===


En août 1941 il est contraint à se réfugier à Paris où, sous les ordres du colonel Fabien, il participe aux attentats contre des officiers allemands, puis à de nombreuses opérations, telles l'attaque d'une centrale électrique.
===Anne-Marie Tanguy===
Arrêté, torturé à la prison de la Santé 22 hommes furent condamnés avec lui et fusillés le 17 avril 1942 au Mont-Valérien.
<ref>[[square Anne-Marie Tanguy]]</ref>


===[[Anne Paulette Tanguy Redouté]]===


'''Marie Alizon'''
===Gaston Tardif===
<ref>[[rue Gaston Tardif]]</ref>


[[Marie Alizon]], 20 ans, et sa jeune sœur, Simone, entrèrent en octobre 1941 avec le réseau "Johnny" qui opérait en Bretagne depuis mars et s'occupait principalement des bateaux de guerre allemands stationnés à Brest. Il avait été créé fin 1940 par des Bretons dont Jean Le Roux, le mari de Simone, et Jean Milon, fils du Doyen de la Faculté des Sciences de Rennes et parmi les membres du réseau, il y avait Yves Milon, Yves, futur membre du Comité de la Libération et futur Maire de Rennes.
===Jacques Tarrière===
<ref>[[rue Jacques Tarrière]]</ref>
 
===Pierre Teitgen===
<ref>[[rue Pierre-Henri Teitgen]]</ref>


À la suite d'arrestations, le réseau  abandonna ses points d'émission du Finistère et s'installa à Rennes où Marie et sa sœur  reçurent les renseignements codés qu'elles transmettaient aux radios du réseau qui transmettaient à Londres. L'arrestation de plusieurs d'entre eux, et particulièrement d'un radio, entraîna celle des sœurs Alizon par la Feldgendarmerie en mars 1942.
===[[Robert Tiercery]]===


Du fort de Romainville, elles furent déportées au camp d'Auschwitz le 23 janvier 1943, et Marie  y mourut d’épuisement le 4 juin 1943.
===Charles Tillon===
<ref>[[avenue Charles et Raymonde Tillon]]</ref>


'''Jacques Tarrière'''
===Raymonde Tillon Nédelec===
<ref>[[avenue Charles et Raymonde Tillon]]</ref>


[[Jacques Tarrière]], dès 1941, à 15 ans, il appartient au groupe de résistance de l'Ecole d'Industrie avec Guy Faisant. Le 5 mars 1942, il est arrêté avec un groupe de camarades. Après interrogatoire au siège du SD, 10 rue de Robien, il est incarcéré à la prison Jacques Cartier puis transféré à la prison du Cherche-midi à Paris et déporté, le 4 juin 1942, en application du décret "Nacht und Nabel" (Nuit et Brouillard) au Sonderlager SS Hinzert, près de Tréves en Rhénanie. Il est un des plus jeunes résistants déportés d'Ille-et-Vilaine.
===[[Albert Treyture]]===


Condamné aux travaux forcés, il est envoyé dans un commando de travail où il tente de s'évader. Repris, il est transféré au camp de Grossrosen puis envoyé, le 12 février 1945, au camp Mittelbau où il meurt le premier mars, épuisé.
===Pierre Tumoine===
<ref>[[allée Pierre Tumoine]]</ref>


'''Honoré Commeurec'''
===Joseph Vaillant===
<ref>[[rue Joseph Vaillant]]</ref>


[[Honoré Commeurec]] qui avait fondé une importante imprimerie coopérative ouvrière, rue de Nemours, (Les Imprimeries Réunies) et  avait été aussi un militant syndicaliste actif, conseiller municipal de 1908 à 1935. Il était entré dès 1941 au mouvement de résistance Libération-Nord et, dans son imprimerie, fabriquait journaux, tracts et faux papiers.
===François Vallée===
<ref>[[rue François Vallée]]</ref>


Arrêté le 8 février 1944, il  fut transféré de la prison Jacques Cartier le 29 juin vers Compiègne d'où il fut déporté au camp de concentration de Neuengamme où il meurt d'épuisement le 13 février 1945, à 67 ans.
===Jeanne Vandewalle===


'''Les fusillés de la Maltière'''
<ref>[[Jeanne Vandewalle]]</ref>


En septembre 1942, 25 membres résistants communistes, d'une moyenne d'âge de 29 ans, dont 18 habitaient Rennes, passèrent devant le tribunal de la Feldkommandantur 748 siégeant au palais de justice et furent condamnés à mort, le 22 septembre, pour transport d'explosifs et d'armes, sabotages de voies ferrées, de pylônes, de câbles et attentats contre divers organismes collaborateurs et exécutés le 30 décembre à la[[butte  des Fusillés de la Maltière]]. Un témoin les vit passer en camion : ils chantaient.
===Marcel Viaud===
<ref>[[allée Marcel Viaud]]</ref>


'''Jean-Claude Camors'''
===[[Raymond Vinclair]]===


Camors était né à Pau en 1919 dans une famille de militaires. Il était le fondateur et chef national du réseau "Bordeaux-Loupiac", chargé de retrouver des aviateurs et parachutistes tombés sur le sol français. Le 11 octobre 1943, il était à Rennes au ''café de l'Epoque'', pour rencontrer des membres de son réseau. Reconnu par un ancien résistant qui travaillait pour la Gestapo, il fut blessé dans la fusillade mais réussit à s'enfuir et à mettre à l'abri ceux qui étaient avec lui. Il fut retrouvé mort le lendemain matin sur un palier du 3, rue Maréchal Joffre. Il y a à Rennes une [[rue Jean-Claude Camors]].
==Références==
<references/>
'''Yves Milon'''


Cité à l’ordre de la division le 26 novembre 1917 et décoré de la Croix de guerre avec étoile d’argent à Verdun [[Yves Milon]], blessé grièvement et gazé dans la Somme, fut hospitalisé jusqu’en 1919. Il est professeur de géologie à l’université de Rennes : à 33 ans, le plus jeune de France.
'''Et aussi tous les Rennais et Rennaises qui se sont engagés dans les FFL :'''


En 1940,  après sa démobilisation, il devient doyen de la Faculté des sciences, et en 1941 décline le poste de recteur, par refus de se compromettre avec le régime de Vichy. Il fait construire un institut de géologie en 1938, près du Thabor, (bâtiment actuellement occupé par la présidence de l’université de Rennes I).
==[[De Rennes aux Forces Françaises Libres]]==
 
Entré dans le Réseau Johnny, où il devient P2, l’expert régional chargé des questions d’adduction d’eau sillonne la région, y compris dans sa zone littorale interdite où il constate les réalisations du Mur de l'Atlantique et il transmet des renseignements aux services britanniques. L’institut de géologie devient également une base importante de la Résistance : il sert à la fois de lieu de réunions clandestines et de cache d’armes qu'il approvisionne personnellement avec la complicité d'un pêcheur qui les reçoit par sous-marin.
   
Le mot d’ordre pour leur utilisation vint début juin et Milon transmit ces curieux échantillons géologiques aux équipes des FTP chargées de faire sauter les voies ferrées reliant la Bretagne à la Normandie, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.[1]
   
Otage du 7 au 14 juin, il ne fut pas été inquiété au titre de ses activités de résistant. À la [[libération de Rennes]], il fut nommé président de la délégation spéciale et s’installa à la mairie de Rennes dès son occupation par la Résistance et le 4 août 1944 et accueillit les libérateurs. Il sera élu maire lors des élections de 1945


'''NB''' : '''''Les mentions en caractères verts renvoient à des pages du Wiki-Rennes'''''
[[Catégorie:Voie portant le nom d'une figure de la Résistance|Voie portant le nom d'une figure de la Résistance]]
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