« Des tours et des hommes » : différence entre les versions

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Au sein de la Maison des Squares, ce projet a été réalisé par Sarah Boulanger, animatrice multimédia, et [http://www.jeremie-lusseau.net Jérémie Lusseau] photographe en service civique.  
Au sein de la Maison des Squares, ce projet a été réalisé par Sarah Boulanger, animatrice multimédia, et [http://www.jeremie-lusseau.net Jérémie Lusseau] photographe en service civique.  
<blockquote>Intéressés de longue date par les T.I.C. (Technologies de l’Information et de la Communication) comme moyen de médiation et par les différentes possibilités narratives offertes par celles-ci, nous nous sommes dirigés vers le webdoc par un processus qui nous a semblé « naturel ». Comme une logique évolution des choses.
<blockquote>Intéressés de longue date par les T.I.C. (Technologies de l’Information et de la Communication) comme moyen de médiation et par les différentes possibilités narratives offertes par celles-ci, nous nous sommes dirigés vers le webdoc par un processus qui nous a semblé « naturel ». Comme une logique évolution des choses.
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<br />Pourquoi donc se restreindre à l’usage d’un seul média quand ce qu’on souhaite donner à voir peut dépasser de loin le seul cadre de l’image, fixe ou mouvante, du texte ou du son ? Pourquoi se focaliser sur de l’existant (photographie, vidéo, écrit, design graphique…) que nous avons déjà exploré de manière séparée quand on peut inclure tout cela dans un seul et même contenant ? L’idée n’est pas, bien sûr, d’utiliser un nouveau type de média juste parce qu’il est émergent et « porteur », mais bien d’essayer de dégager la plus-value qu’il peut offrir en terme d’accessibilité, de narration, de construction.
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<br />La découverte de cette « nouvelle manière de raconter des histoires » il y a quelques temps a été une véritable prise de conscience que de nouveaux cross-médias hybrides voyaient le jour et que ceux-ci étaient accessibles à ceux qui, comme nous, maîtrisent les bases de la création et de la transmission d’information, que ce soit du point de vue de la méthode ou de la technique. L’idée de proposer un contenu multi-supports, « multi-médias » ne date pas d’hier, mais les outils dont nous disposons actuellement nous permettent de mettre en place ce « mashup » de manière efficiente et pertinente, du moins nous l’espérons. Ils nous permettent également d’évoluer dans une zone floue, où les repères et les règles du jeu restent mouvants et à définir. Si ce manque de « cadre » de références et de méthodologie peut se révéler par moments inconfortable, nous ne doutons pas que cette situation soit également riche en challenges, en créativité et réflexions en tous genres… Il s’agit bel et bien de s’appuyer sur nos connaissances et expériences préalables pour se lancer dans une nouvelle aventure.
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<br />Il s’agit également de documenter ce cheminement et d’en laisser une trace qui pourra, nous le souhaitons, s’avérer utile pour ceux qui comme nous souhaitent «raconter ces histoires» en profitant de ces modalités émergentes.
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<br />Mais le support qu’est le webdocumentaire n’est, bien entendu, pas une fin en soi. C’est avant tout une adéquation entre la démarche d’information dans laquelle nous nous situons : la mise en avant d’un quartier rennais à travers les portraits de certains de ses habitants, et les possibilités technologiques qui sont à notre disposition à l’heure actuelle. Notre objectif est également de défendre les valeurs portées par la Maison des Squares (Solidarité, Interculturel, Citoyenneté), et de donner à voir un certain regard sur le quartier du Blosne, raconté «de l’intérieur».


=====Pourquoi donc se restreindre à l’usage d’un seul média quand ce qu’on souhaite donner à voir peut dépasser de loin le seul cadre de l’image, fixe ou mouvante, du texte ou du son ? Pourquoi se focaliser sur de l’existant (photographie, vidéo, écrit, design graphique…) que nous avons déjà exploré de manière séparée quand on peut inclure tout cela dans un seul et même contenant ? L’idée n’est pas, bien sûr, d’utiliser un nouveau type de média juste parce qu’il est émergent et « porteur », mais bien d’essayer de dégager la plus-value qu’il peut offrir en terme d’accessibilité, de narration, de construction.=====
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<br />Pour synthétiser ce propos, nous nous appuierons sur une citation de David Dufresne, réalisateur du webdocumentaire « Prison Valley » : « Le webdocumentaire est avant tout un travail d’auteurs et un mode de diffusion. Une liberté retrouvée, la fusion des métiers et la profusion des styles. Sans carcans, sans Bible, sans codes. C’est une vision neuve d’un vieux métier : raconter des histoires, avec les outils d’aujourd’hui.». Et comme le dit Phillipe Brault, photographe et co-auteur de cette réalisation, « le webdocumentaire représente un nouvel espace de liberté, à l’heure où la télévision est de plus en plus formatée et où la photo a de moins en moins de place ». Et c’est bien tout cela que nous espérons avoir exploré, à savoir la possibilité de raconter librement une histoire, celle d’un quartier, à travers les parcours de vie de certains de ses habitants.</blockquote>  
=====La découverte de cette « nouvelle manière de raconter des histoires » il y a quelques temps a été une véritable prise de conscience que de nouveaux cross-médias hybrides voyaient le jour et que ceux-ci étaient accessibles à ceux qui, comme nous, maîtrisent les bases de la création et de la transmission d’information, que ce soit du point de vue de la méthode ou de la technique. L’idée de proposer un contenu multi-supports, « multi-médias » ne date pas d’hier, mais les outils dont nous disposons actuellement nous permettent de mettre en place ce « mashup » de manière efficiente et pertinente, du moins nous l’espérons. Ils nous permettent également d’évoluer dans une zone floue, où les repères et les règles du jeu restent mouvants et à définir. Si ce manque de « cadre » de références et de méthodologie peut se révéler par moments inconfortable, nous ne doutons pas que cette situation soit également riche en challenges, en créativité et réflexions en tous genres… Il s’agit bel et bien de s’appuyer sur nos connaissances et expériences préalables pour se lancer dans une nouvelle aventure.=====
 
=====Il s’agit également de documenter ce cheminement et d’en laisser une trace qui pourra, nous le souhaitons, s’avérer utile pour ceux qui comme nous souhaitent «raconter ces histoires» en profitant de ces modalités émergentes.=====
 
=====Mais le support qu’est le webdocumentaire n’est, bien entendu, pas une fin en soi. C’est avant tout une adéquation entre la démarche d’information dans laquelle nous nous situons : la mise en avant d’un quartier rennais à travers les portraits de certains de ses habitants, et les possibilités technologiques qui sont à notre disposition à l’heure actuelle. Notre objectif est également de défendre les valeurs portées par la Maison des Squares (Solidarité, Interculturel, Citoyenneté), et de donner à voir un certain regard sur le quartier du Blosne, raconté «de l’intérieur».=====
 
=====Pour synthétiser ce propos, nous nous appuierons sur une citation de David Dufresne, réalisateur du webdocumentaire « Prison Valley » : « Le webdocumentaire est avant tout un travail d’auteurs et un mode de diffusion. Une liberté retrouvée, la fusion des métiers et la profusion des styles. Sans carcans, sans Bible, sans codes. C’est une vision neuve d’un vieux métier : raconter des histoires, avec les outils d’aujourd’hui.». Et comme le dit Phillipe Brault, photographe et co-auteur de cette réalisation, « le webdocumentaire représente un nouvel espace de liberté, à l’heure où la télévision est de plus en plus formatée et où la photo a de moins en moins de place ». Et c’est bien tout cela que nous espérons avoir exploré, à savoir la possibilité de raconter librement une histoire, celle d’un quartier, à travers les parcours de vie de certains de ses habitants.===== </blockquote>  




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