« Vilaine » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
369 octets ajoutés ,  12 septembre 2012
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 9 : Ligne 9 :
Une légende veut que le nom en français vienne de la couleur des eaux boueuses, légende d'autant plus tenace que leur aspect ne le dément pas souvent.
Une légende veut que le nom en français vienne de la couleur des eaux boueuses, légende d'autant plus tenace que leur aspect ne le dément pas souvent.


La Vilaine est canalisée sur son parcours dans le [[centre-ville]]. Elle divisait la cité en deux parties, socialement distinctes : ville haute au nord, ville basse au sud où elle divaguait en divers bras (ruisseaux de Brecé, de Joculé) <ref>[[rue du Champ Dolent]]</ref> <ref> [[rue Vasselot]]</ref>participant de la défense de la ville. Le [[boulevard de la Liberté]] est construit sur un bras comblé en 1859-1860. Le fleuve et l'Ille continueront de fixer, pendant plusieurs décennies, de nombreuses activités liées à l'eau (blanchisseries, bateaux-lavoirs (une photographie de 1889 en montre quatre le long du [[quai Lamennais]]), usines telles que papeteries, tanneries et moulins tels que les moulins Logeais qui existent encore en centre-ville, rue Duhamel.
La Vilaine est canalisée sur son parcours dans le [[centre-ville]]. Elle divisait la cité en deux parties, socialement distinctes : ville haute au nord, ville basse au sud où elle divaguait en divers bras (ruisseaux de Brecé, de Joculé) <ref>[[rue du Champ Dolent]]</ref> <ref> [[rue Vasselot]]</ref>participant de la défense de la ville. Le [[boulevard de la Liberté]] est construit sur un bras comblé en 1859-1860. Le fleuve et l'Ille continueront de fixer, pendant plusieurs décennies, de nombreuses activités liées à l'eau (blanchisseries, bateaux-lavoirs (une photographie de 1889 en montre quatre le long du [[quai Lamennais]]), usines telles que papeteries, tanneries et moulins tels que les moulins Logeais qui existent encore en centre-ville, rue Duhamel. Le kilomètre est du canal fut comblé au début des années 70 du 20e siècle pour y aménager des parcs de stationnement. [[Fichier:Usine_et_parc_oberthur_av_sergent_maginot.jpeg|300px|right|thumb| En 1958 : l'imprimerie et le parc Oberthur, le canal avec, à gauche, l'écluse de la Chapelle Boby, et, derrière l'avenue Sergent Maginot, le quartier du vélodrome]]


L'eau ne devait pas être sale ou l'on n'était pas difficiles et regardants : à la fin du 19e siècle, au [[Gué de Baud]], en amont de la Vilaine canalisée et au [[Cabinet-Vert]], en amont du Pont Laënnec, on se baignait dans le fleuve en respectant les dispositions arrêtées par le maire pour les baignades publiques ouvertes le 1er juin, comme l'indique un arrêté municipal du 20 mai 1899 : à la baignade du Gué de Baud, un drapeau hissé marque l'occupation de la baignade par les troupes de la garnison, les après-midi du lundi au vendredi compris. Elles sont surveillées par des maîtres nageurs et limitées par des poteaux. Il est défendu de s'y baigner sans caleçon ou autre vêtement ou dans d'autres lieux. Il y a même des cabines fermées au Cabinet-Vert avec un droit d'utilisation de 0,10 F.
L'eau ne devait pas être sale ou l'on n'était pas difficiles et regardants : à la fin du 19e siècle, au [[Gué de Baud]], en amont de la Vilaine canalisée et au [[Cabinet-Vert]], en amont du Pont Laënnec, on se baignait dans le fleuve en respectant les dispositions arrêtées par le maire pour les baignades publiques ouvertes le 1er juin, comme l'indique un arrêté municipal du 20 mai 1899 : à la baignade du Gué de Baud, un drapeau hissé marque l'occupation de la baignade par les troupes de la garnison, les après-midi du lundi au vendredi compris. Elles sont surveillées par des maîtres nageurs et limitées par des poteaux. Il est défendu de s'y baigner sans caleçon ou autre vêtement ou dans d'autres lieux. Il y a même des cabines fermées au Cabinet-Vert avec un droit d'utilisation de 0,10 F.
25 355

modifications

Menu de navigation