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[[Catégorie:Voie de Rennes|Lesage]] | [[Catégorie:Voie de Rennes|Lesage]] | ||
La '''rue Lesage''', ouverte vers 1870 sur l'emplacement de la ''ruelle de le Moussaye'' et de la ''ruelle Lancezeur'' est une voie ouest-est joignant la [[rue de l'Hôtel-Dieu]] et la [[place Saint Jean Eudes]] au carrefour [[boulevard de Sévigné]]- [[rue du général Maurice Guillaudot]] - [[rue Jean Guéhenno]] où se dresse, côté nord, l'immeuble de la Barre Saint-Just. | La '''rue Lesage''', ouverte vers 1870 sur l'emplacement de la ''ruelle de le Moussaye'' et de la ''ruelle Lancezeur'' est une voie ouest-est joignant la [[rue de l'Hôtel-Dieu]] et la [[place Saint Jean Eudes]] au carrefour [[boulevard de Sévigné]]- [[rue du général Maurice Guillaudot]] - [[rue Jean Guéhenno]] où se dresse, côté nord, l'immeuble de la Barre Saint-Just. Le n° 19 de la rue servit en 1944 de cantonnement à la sinistre Bezen Perrot composée de Bretons engagés dans l'armée allemande. | ||
Les archives communales signalaient le mauvais état de la ''ruelle de Lancezeur'', en 1860, au moment de la construction du séminaire. | Les archives communales signalaient le mauvais état de la ''ruelle de Lancezeur'', en 1860, au moment de la construction du séminaire. | ||
La ''ruelle de la Moussaye'' fut élargie et rectifiée sur la proposition en 1863 d'Auguste Letarouilly, l'un des propriétaires riverains. Il lègua les terrains nécessaires par testament de 1866, à la condition que la ville s'engageât à la construire dans un délai de dix ans suivant sa mort, survenue en 1868. La construction de l´égout fut faite en 1872, au moment de la construction de la rue qui ne fut dotée de trottoirs et de caniveaux qu'en en 1915.<ref> ''Inventaire topographique de Rennes'', par Isabelle Barbedor - 1999</ref> Tout le côté sud de la rue est occupé par le C.R.O.U.S et la faculté des sciences économiques, précédemment faculté des Lettres, et auparavant séminaire diocésain lequel avait succédé à un monastère de carmélites. Sa dénomination rappelle : | |||
La ''ruelle de la Moussaye'' fut élargie et rectifiée sur la proposition en 1863 d'Auguste Letarouilly, l'un des propriétaires riverains. Il lègua les terrains nécessaires par testament de 1866, à la condition que la ville s'engageât à la construire dans un délai de dix ans suivant sa mort, survenue en 1868. La construction de l´égout fut faite en 1872, au moment de la construction de la rue qui ne fut dotée de trottoirs et de caniveaux qu'en en 1915.<ref>''Inventaire topographique de Rennes'', par Isabelle Barbedor - 1999</ref> Tout le côté sud de la rue est occupé par le C.R.O.U.S et la faculté des sciences économiques, précédemment faculté des Lettres, et auparavant séminaire diocésain lequel avait succédé à un monastère de carmélites. | |||
Sa dénomination rappelle la mémoire de : | |||
===Alain-René Le Sage=== | ===Alain-René Le Sage=== | ||
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Avant même sa parution, ''Turcaret'' avait excité les mêmes oppositions que ''Tartuffe''. Le groupe de pression de la finance essaya toutes les influences, même celle de l’argent envers l’auteur. En attendant la représentation publique, Le Sage produisit sa comédie dans la société. Devant la lire chez la duchesse de Bouillon, il fut retenu au palais par un procès et arriva en retard. A la duchesse qui lui avait reproché d’avoir fait perdre plus d’une heure à la compagnie, il rétorqua : « Eh bien, madame, puisque je vous ai fait perdre une heure, je vais vous en faire gagner deux » et il s'en alla. Le dauphin, fils de Louis XIV, mit un terme aux difficultés en envoyant aux comédiens du roi l’ordre de jouer la pièce. | Avant même sa parution, ''Turcaret'' avait excité les mêmes oppositions que ''Tartuffe''. Le groupe de pression de la finance essaya toutes les influences, même celle de l’argent envers l’auteur. En attendant la représentation publique, Le Sage produisit sa comédie dans la société. Devant la lire chez la duchesse de Bouillon, il fut retenu au palais par un procès et arriva en retard. A la duchesse qui lui avait reproché d’avoir fait perdre plus d’une heure à la compagnie, il rétorqua : « Eh bien, madame, puisque je vous ai fait perdre une heure, je vais vous en faire gagner deux » et il s'en alla. Le dauphin, fils de Louis XIV, mit un terme aux difficultés en envoyant aux comédiens du roi l’ordre de jouer la pièce. | ||
Mais l’oeuvre principale de Le Sage est ''l’Histoire de Gil Blas de Santillane'', que l’on a | Mais l’oeuvre principale de Le Sage est ''l’Histoire de Gil Blas de Santillane'', que l’on a considéré comme le chef-d’œuvre du roman de mœurs en France. Comme dans ''le Diable boiteux'', Gil Blas n’a, au fond, d’autre but que le tableau de la société et des mœurs, et le récit a pour règle l’intérêt plutôt que la vraisemblance car le héros a des aventures nombreuses et bizarres, passant par les situations les plus diverses, avec des revers de fortune. | ||
== Notes et références == | |||
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