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D'Argentré est aussi un historien très cultivé qui disposait d'une des plus belles bibliothèques du royaume, digne d'un comtemporain de la Renaissance avec 2630 ouvrages dont 2163 pour le fonds général, et 467 pour la partie juridique.<ref>Histoire de Rennes, sous la direction de Jean Meyer. Privat éditeur - 1972</ref> Il recoupe les documents et se base essentiellement sur les écrits. En 1540 il réalise un ouvrage où il soutient que la Bretagne a toujours été indépendante, et qu’elle n’est devenue province française qu’en 1491 et sous conditions.
D'Argentré est aussi un historien très cultivé qui disposait d'une des plus belles bibliothèques du royaume, digne d'un comtemporain de la Renaissance avec 2630 ouvrages dont 2163 pour le fonds général, et 467 pour la partie juridique.<ref>Histoire de Rennes, sous la direction de Jean Meyer. Privat éditeur - 1972</ref> Il recoupe les documents et se base essentiellement sur les écrits. En 1540 il réalise un ouvrage où il soutient que la Bretagne a toujours été indépendante, et qu’elle n’est devenue province française qu’en 1491 et sous conditions.


A la demande des États de Bretagne qui protestent contre de nouveaux impôts, il rédige en français, subventionné par eux, une ''Histoire de Bretaigne'' de 1580 à 1582. L’ouvrage s'inscrit dans la lignée des chroniqueurs bretons médiévaux Pierre Le Baud et Alain Bouchart mais réfute leur mythe des origines romaines ou troyennes car d'Argentré va à de nombreuses sources, répudiant les fables. Il a ssocié dans une même démarche la défense du particularisme breton aux régles  méthodologiques de la recherche.<ref> ''Bertrand d'Argentré, un historien breton entre rupture et tradition'',par Dominique Philippe. Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine; t. C - 1997</ref> est saisi sur ordre d’[[Henri III]], pour « faits contre la dignité de nos rois, du royaume et du nom françois », sort enfin en 1588 en version expurgée des relations entre la Bretagne et la France ce qui n'empêchera pas la vente clandestine du texte de 1582.
A la demande des États de Bretagne qui protestent contre de nouveaux impôts, il rédige en français, subventionné par eux, une ''Histoire de Bretaigne'' de 1580 à 1582. L’ouvrage s'inscrit dans la lignée des chroniqueurs bretons médiévaux [[Pierre Le Baud]] et [[Alain Bouchart]] mais réfute leur mythe des origines romaines ou troyennes car d'Argentré va à de nombreuses sources, répudiant les fables. Il a ssocié dans une même démarche la défense du particularisme breton aux régles  méthodologiques de la recherche.<ref> ''Bertrand d'Argentré, un historien breton entre rupture et tradition'',par Dominique Philippe. Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine; t. C - 1997</ref> est saisi sur ordre d’[[Henri III]], pour « faits contre la dignité de nos rois, du royaume et du nom françois », sort enfin en 1588 en version expurgée des relations entre la Bretagne et la France ce qui n'empêchera pas la vente clandestine du texte de 1582.




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