3 171
modifications
m (→Témoignages : +) |
(Ouest France du jour) |
||
Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
Quelques '''goélands''' animent de leurs cris et de leurs évolutions le ciel de Rennes. Venant du littoral à plus de 70 km, certains sont de passage, mais la plupart fait partie de la faune indigène au moins une partie de l'année. Cela n'a pas toujours été : l'espèce a prospéré partout à la fin du siècle dernier et a tenté la colonisation de l'intérieur. Les pionniers se seraient installés à Rennes en [[1988]] pour en arriver à vingt couples en [[1994]] tous dans le centre. Rennes est ainsi la première ville de l'intérieur à héberger de tels hôtes. Intéressée par ce phénomène, la {{w|Société pour l'Étude et la Protection de la Nature en Bretagne}} surveille cette population notamment du haut des tours de la [[Cathédrale Saint-Pierre]] et conseille au besoin les autorités pour une bonne cohabitation avec les Rennais. | Quelques '''goélands''' animent de leurs cris et de leurs évolutions le ciel de Rennes. Venant du littoral à plus de 70 km, certains sont de passage, mais la plupart fait partie de la faune indigène au moins une partie de l'année. Cela n'a pas toujours été : l'espèce a prospéré partout à la fin du siècle dernier et a tenté la colonisation de l'intérieur. Les pionniers se seraient installés à Rennes en [[1988]] pour en arriver à vingt couples en [[1994]] tous dans le centre. Rennes est ainsi la première ville de l'intérieur à héberger de tels hôtes. Intéressée par ce phénomène, la {{w|Société pour l'Étude et la Protection de la Nature en Bretagne}} surveille cette population notamment du haut des tours de la [[Cathédrale Saint-Pierre]] et conseille au besoin les autorités pour une bonne cohabitation avec les Rennais. | ||
Généralement, les habitants apprécient cette présence quelque peu insolite qui "donne à la capitale bretonne un petit air de bord de mer"<ref>Nous, Vous, Ille, n° 27, janv. 1995, ''Quand les oiseaux marins deviennent urbains''</ref> et évoque les vacances passées ou à venir. Cependant les habitants des immeubles dont les toits hébergent les oiseaux marins sont d'un autre avis en raison des cris perçants qui peuvent à certaines époques ne s'interrompre qu'à la nuit complète. A cela, s'ajoutent les effets des fientes en particulier sur les voitures. Plusieurs mesures ont donc été prises pour limiter la population et empêcher les nouvelles installations. A raison de trois poussins par couvée, la stérilisation des oeufs est efficace de ce point de vue. Les habitants doivent aussi collaborer à ce contrôle en s'abstenant de nourrir les oiseaux qui prennent vite des habitudes. | Généralement, les habitants apprécient cette présence quelque peu insolite qui "donne à la capitale bretonne un petit air de bord de mer"<ref>Nous, Vous, Ille, n° 27, janv. 1995, ''Quand les oiseaux marins deviennent urbains''</ref> et évoque les vacances passées ou à venir. Cependant les habitants des immeubles dont les toits hébergent les oiseaux marins sont d'un autre avis en raison des cris perçants qui peuvent à certaines époques ne s'interrompre qu'à la nuit complète. A cela, s'ajoutent les effets des fientes en particulier sur les voitures. Plusieurs mesures ont donc été prises pour limiter la population et empêcher les nouvelles installations. A raison de trois poussins par couvée, la stérilisation des oeufs est efficace de ce point de vue. Les habitants doivent aussi collaborer à ce contrôle en s'abstenant de nourrir les oiseaux qui prennent vite des habitudes. | ||
En mai 2011, 94 nids contenant 243 oeufs ont été trouvés sur les toits de Rennes. | |||
==Histoire== | ==Histoire== |
modifications