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Le mardi matin 17, un cordon de police et de gendarmerie est en place. Ils auraient été trois mille, <ref>''La Bretagne d'une guerre à l'autre 1914-1945'', par Christian Bougeard- Skol Vreiz -1994</ref> ces Rennais qui auraient voulu manisfester et entrer, ou au moins quelques centaines. | Le mardi matin 17, un cordon de police et de gendarmerie est en place. Ils auraient été trois mille, <ref>''La Bretagne d'une guerre à l'autre 1914-1945'', par Christian Bougeard- Skol Vreiz -1994</ref> ces Rennais qui auraient voulu manisfester et entrer, ou au moins quelques centaines. | ||
Le commandant Guillaudot avait refusé de charger la foule, dans laquelle il y a des étudiants et un groupe d'élèves de l'école d'industrie, <ref> [[rue du général Maurice Guillaudot]]</ref> qui déposa les gerbes aux pieds des hommes du cordon et entonna la Marseillaise. Elle se dispersa après avoir crié "Vive la France ! Vive de Gaulle !"<ref> rapports de l'armée d'occupation évoqués par Jacqueline Sainclivier. [[Ouest-France]], édition Rennes- 3 juin 2010</ref> Le commandant sera, deux jours après, muté à Vannes et entrera dans la Résistance. | Le commandant Guillaudot avait refusé de charger la foule, dans laquelle il y a des étudiants, des collégiens et un groupe d'élèves de l'école d'industrie, <ref> [[rue du général Maurice Guillaudot]]</ref> qui déposa les gerbes aux pieds des hommes du cordon et entonna la Marseillaise. Elle se dispersa après avoir crié "Vive la France ! Vive de Gaulle !"<ref> rapports de l'armée d'occupation évoqués par Jacqueline Sainclivier. [[Ouest-France]], édition Rennes- 3 juin 2010</ref> Le commandant sera, deux jours après, muté à Vannes et entrera dans la Résistance. | ||
Le 18, le quotidien rend largement compte, avec deux photos, de la cérémonie officielle qui a rassemblé la veille, dans le cimetière de l'est, les nombreuses personnalités civiles et religieuses devant les 740 tombes des victimes de "l'explosion" de la plaine de Baud. Il ne comporte pas un mot sur la manifestation populaire tenue dans le même temps devant le cimetière. | Le 18, le quotidien rend largement compte, avec deux photos, de la cérémonie officielle qui a rassemblé la veille, dans le cimetière de l'est, les nombreuses personnalités civiles et religieuses devant les 740 tombes des victimes de "l'explosion" de la plaine de Baud. Il ne comporte pas un mot sur la manifestation populaire tenue dans le même temps devant le cimetière. |
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