Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Les prisonniers de guerre allemands dans la région rennaise » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 18 : Ligne 18 :
== À Saint-Jacques et à la Prévalaye, le camp 1102 ==
== À Saint-Jacques et à la Prévalaye, le camp 1102 ==


Ce camp est réparti sur le "Camp de la Marne, le "Camp de Verdun", et plus au sud, le camp de "la Basse Chevrolais" où sont, sous des toiles de tente, séparémment, des prisonniers allemands et russes, le long de la route de Redon. Il comporte aussi un camp sur deux hectares et un hôpital allemand à la Prévalaye, composé d'une trentaine de tentes de douze lits et dont le sercice de santé est assumé  par des prisonniers allemands.
Ce camp est réparti sur le "Camp de la Marne, le "Camp de Verdun", et plus au sud, le camp de "la Basse Chevrolais" où sont, sous des toiles de tente, séparémment, des prisonniers allemands et russes, le long de la route de Redon. Il comporte aussi un camp sur deux hectares et un hôpital allemand à la Prévalaye, composé d'une trentaine de tentes de douze lits et dont le service de santé est assumé  par des prisonniers allemands.
 
Un membre du 56e Engineer battalion américain témoigne qu'il a vu "un camp de  plusieurs milliers de prisonniers de guerre allemands, juste au sud de Rennes, Ils écrasaient des rochers à la main et un groupe d'environ vingt cinq assemblés autour d'un petit chariot à quatre roues le tiraient sur 800 mètres jusqu'à une route qu'ils réparaient. Ils étaient supposés travailler! A notre passage ils riaient et souriaient tous."<ref> The 11th Armored Division, Legacy group. 56th Engineer battalion, A company, 2nd platoon</ref>


Les Américains cèdent l'ensemble aux Français le 26 juin [[1945]], après l'avoir vidé de ses équipements, y laissant 48 380 prisonniers répartis en 15 blocs ou "cages". Outre 35 475 P.G. allemands et 12 000 autrichiens séparés des premiers, on y trouve aussi  419 civils allemands, 224 Tchécoslovaques, 214 Polonais, 31 Italiens. Les P.G appréhendaient la prise en charge par les Français. Les premiers temps, les prisonniers couchent à même le sol et souffrent énormément de la faim. La diarrhée est générale et un commando part chaque matin vider les tinettes dans la Vilaine. Une cinquantaine d'officiers, sous-officiers et soldats assument la gestion et la garde est assumée au début par le 137e R.I.. Six cuisines sont installées.
Les Américains cèdent l'ensemble aux Français le 26 juin [[1945]], après l'avoir vidé de ses équipements, y laissant 48 380 prisonniers répartis en 15 blocs ou "cages". Outre 35 475 P.G. allemands et 12 000 autrichiens séparés des premiers, on y trouve aussi  419 civils allemands, 224 Tchécoslovaques, 214 Polonais, 31 Italiens. Les P.G appréhendaient la prise en charge par les Français. Les premiers temps, les prisonniers couchent à même le sol et souffrent énormément de la faim. La diarrhée est générale et un commando part chaque matin vider les tinettes dans la Vilaine. Une cinquantaine d'officiers, sous-officiers et soldats assument la gestion et la garde est assumée au début par le 137e R.I.. Six cuisines sont installées.
24 725

modifications

Menu de navigation