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<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>Cette voie fût dénommée avant 1720. Prolongement par délibération du conseil municipal de Rennes du 24 Juillet 1923 du [[Faubourg Saint-Hélier]] en Rue Saint-Hélier, anciennement [[Faubourg de la Guerche]]. | <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>Cette voie fût dénommée avant 1720. Prolongement par délibération du conseil municipal de Rennes du 24 Juillet 1923 du [[Faubourg Saint-Hélier]] en Rue Saint-Hélier, anciennement [[Faubourg de la Guerche]]. | ||
C'est au XIe siècle, que dans un faubourg de la ville de Rennes, il est décidé d'ériger une église dédiée à Saint-Hélier, un martyr, dont le nom va être ensuite donné à l'ensemble de la rue. Les bâtiments de l'église actuelle qui datent du XVe et XVIe siècle étaient entourés autrefois d'un cimetière. Au début de la rue se trouvaient jusqu'à la seconde guerre mondiale et depuis 1868 les établissements de la Manutention et de la prison militaire (où séjourna [[Alfred Dreyfus]] en 1899 pendant son procès de Rennes. A cet emplacement on trouvait, en 1810, une maison centrale des femmes qui succédait à un dépôt de mendicité et à une maison de force, lesquels y avaient été précédés par un petit séminaire qui émigra en 1772 au couvent des ''Catherinettes'' et encore auparavant par un manoir de ''Bouzillé''.<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat. J. Larcher éd. - 1911</ref>. Au dépôt de mendicité séjourna, sur lettre de cachet, pendant trois ans à partir de septembre 1786, un certain Jean Cottereau qui sera connu sous le nom de {{w|Jean Chouan}}. Le[[ Théâtre National de Bretagne]] a donc eu, sur son emplacement, d'étranges prédécesseurs. De l'autre côté, s'étaient installées en 1831, à l'emplacement du n° 20, les faîenceries Vaumort qui fermèrent en 1878.<ref>[[les anciennes faïenceries rennaises]]</ref> | C'est au XIe siècle, que dans un faubourg de la ville de Rennes, il est décidé d'ériger une église dédiée à Saint-Hélier, un martyr, dont le nom va être ensuite donné à l'ensemble de la rue. Les bâtiments de l'église actuelle qui datent du XVe et XVIe siècle étaient entourés autrefois d'un cimetière. Au début de la rue se trouvaient jusqu'à la seconde guerre mondiale et depuis 1868 les établissements de la Manutention et de la prison militaire (où séjourna [[Alfred Dreyfus]] en 1899 pendant son procès de Rennes. A cet emplacement on trouvait, en 1810, une maison centrale des femmes qui succédait à un dépôt de mendicité et à une maison de force, lesquels y avaient été précédés par un petit séminaire qui émigra en 1772 au couvent des ''Catherinettes'' et encore auparavant par un manoir de ''Bouzillé''.<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat. J. Larcher éd. - 1911</ref>. Au dépôt de mendicité séjourna, sur lettre de cachet, pendant trois ans à partir de septembre 1786, un certain Jean Cottereau qui sera connu sous le nom de {{w|Jean Chouan}}. Le[[ Théâtre National de Bretagne]] a donc eu, sur son emplacement, d'étranges prédécesseurs. De l'autre côté, s'étaient installées en 1831, à l'emplacement du n° 20, les faîenceries Vaumort qui fermèrent en 1878.<ref>[[les anciennes faïenceries rennaises]]</ref> | ||
Au n° 35 de la rue exista jusque dans les années soixante du 20e siècle ''l'hôtellerie du Signe de la Croix'', citée dès 1679. A l'embranchement de la [[rue de Châteaugiron]] et de la [[rue de Vern]] se trouvait jusqu'au début des années 2000, un calvaire érigé en 1832, à l'occasion d'une épidémie de choléra. Il marquait la place de l'ancienne chapelle de ''l'Ecce-Homo'' , dans laquelle on transportait encore en 1767 les cercueils de la camapagne avoisinante, en attente d'obsèques à l'église Saint-Hélier.<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat. J. Larcher éd. - 1911</ref> le soubassemnt du Calvaire, encore en place en 2011, a été ôté. La rue Saint-Hélier fut très endommagée par le [[bombardement du 8 mars 1943]] et par les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]], une grande partie des immeubles riverains ayant été détruite. | Au n° 35 de la rue exista jusque dans les années soixante du 20e siècle ''l'hôtellerie du Signe de la Croix'', citée dès 1679. En face, de l'autre côté, se trouve le couvent de la Retraite, fondé par les Dames Budes, construit à partir de 1758 : bâtiment avec toit à la Mansart, fronton triangulaire, haute fenêtres en étage sur entresol et rez-de-chaussée. Entre 1792 et 1825, l'édifice fut transformé en filature puis en dépôt de mendicité et de prostituées. Entre 1855 et 1860, les bâtiments furent agrandis, et en 1865, une chapelle construite par le chanoine Brune. Une annexe, vint encore l'agrandir à l'est autour de 1965. Cet ancien couvent abrite aujourd'hui une clinique de rééducation etune maison de retraite. | ||
A l'embranchement de la [[rue de Châteaugiron]] et de la [[rue de Vern]] se trouvait jusqu'au début des années 2000, un calvaire érigé en 1832, à l'occasion d'une épidémie de choléra. Il marquait la place de l'ancienne chapelle de ''l'Ecce-Homo'' , dans laquelle on transportait encore en 1767 les cercueils de la camapagne avoisinante, en attente d'obsèques à l'église Saint-Hélier.<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat. J. Larcher éd. - 1911</ref> le soubassemnt du Calvaire, encore en place en 2011, a été ôté. La rue Saint-Hélier fut très endommagée par le [[bombardement du 8 mars 1943]] et par les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]], une grande partie des immeubles riverains ayant été détruite. | |||
== Saint-Hélier == | == Saint-Hélier == |
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