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[[Catégorie:Personnalité (Religion)|Connecte]]
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(né ? -décédé à Rome en 1433 ou 1434)
(né ? -décédé à Rome en 1434)


Ce prêtre Carme du couvent de Rennes, "depuis Abélard, nul en Bretagne n'avait joui d'une si haute réputation", [1]était un frère prêcheur itinérant très charismatique, né dans la région de Rennes, dont le patronyme réel aurait été Couette ou Couete[2] ou Cornette.
Ce prêtre Carme du couvent de Rennes, "depuis Abélard, nul en Bretagne n'avait joui d'une si haute réputation", [1]était un frère prêcheur itinérant révolutionnaire et très charismatique, né dans la région de Rennes, dont le patronyme réel aurait été Couette ou Couete[2] ou Cornette.


==='''Un pauvre prédicateur, reçu comme un prince, dénonce le luxe et le vice'''===
==='''Un pauvre prédicateur, reçu comme un prince, dénonce le luxe et le vice'''===


En 1424 il aurait fondé deux couvents en Bretagne et un, en 1425 à Géronde, près de Sion, en Suisse romande. En 1428, il parcourut à dos de mulet, vêtu de sa bure, ceint d'une corde de chanvre, accompagné de disciples de la ''Societas fabri Thomas'' et de hordes d'enfants. Il était accueilli partout somptueusement, le seigneur du lieu en tête, et recevait des cadeaux précieux pour l'ornement des églises et chapelles. Après avoir prêché à Nevers, à Reims, il parcourut ainsi la Flandre, le Boulonnais, l'Artois et la Picardie, prêchant de chaires ou estrades magnifiquement dressées, dénonçant les vices du temps, devant des foules de 15000 à 20000 personnes. Il voyait dans les hennins, ces hautes coiffes coniques à la mode chez les dames, le parangon honteux du luxe, au point qu'il encourageait les gamins à crier :"Au hennin !", voire à décoiffer les porteuses. Non seulement il jetait l'anathème sur les atours féminins mais il stigmatisait les jeux; à sa suite on entassait et on brûlait les dés, les quilles, les échecs, les ornements de coiffure et autres éléments du vice et du luxe, ainsi à Valenciennes, après avoir prêché six jours de suite sur le marché<ref>''Tournois, joutes, pas d'armes dans les villes de Flandre à la fin du Moyen Âge (1300-1486)'', par Evelyne Van Den Neste, Mémoirs et documents de l'Ecole des Chartes -1996</ref>, mais on l'applaudit surtout quand, défendant la pauvreté, l'humilité et le travail, il dénoncait  en regard la corruption du clergé, des évêques et des cardinaux, notamment le concubinage des prêtres; il en arriva à penser que leur mariage serait un remède à ce mal, de même que manger de la viande valait mieux que de consommer des poissons fort coûteux. Il est le créateur de la congrégation des Carmes de Mantoue.[3].
En 1424 il aurait fondé deux couvents en Bretagne et un, en 1425 à Géronde, près de Sion, en Suisse romande. Disciple de l'Espagnol Vincent Ferrier, En 1428, il parcourut à dos de mulet, vêtu de sa bure, ceint d'une corde de chanvre, accompagné de disciples de la ''Societas fabri Thomas'' et de hordes d'enfants. Il était accueilli partout somptueusement, le seigneur du lieu en tête, et recevait des cadeaux précieux pour l'ornement des églises et chapelles. Après avoir prêché à Nevers, à Reims, il parcourut ainsi la Flandre, le Boulonnais, l'Artois et la Picardie, prêchant de chaires ou estrades magnifiquement dressées, dénonçant les vices du temps, devant des foules de 15000 à 20000 personnes. Il voyait dans les hennins, ces hautes coiffes coniques à la mode chez les dames, le parangon honteux du luxe, au point qu'il encourageait les gamins à crier :"Au hennin !", voire à décoiffer les porteuses. Non seulement il jetait l'anathème sur les atours féminins mais il stigmatisait les jeux; à sa suite on entassait et on brûlait les dés, les quilles, les échecs, les ornements de coiffure et autres éléments du vice et du luxe, ainsi à Valenciennes, après avoir prêché six jours de suite sur le marché<ref>''Tournois, joutes, pas d'armes dans les villes de Flandre à la fin du Moyen Âge (1300-1486)'', par Evelyne Van Den Neste, Mémoirs et documents de l'Ecole des Chartes -1996</ref>, mais on l'applaudit surtout quand, défendant la pauvreté, l'humilité et le travail, il dénoncait  en regard la corruption du clergé, des évêques et des cardinaux, notamment le concubinage des prêtres; il en arriva à penser que leur mariage serait un remède à ce mal, de même que manger de la viande valait mieux que de consommer des poissons fort coûteux. Il est le créateur de la congrégation des Carmes de Mantoue.[3].


==='''brûlé vif comme hérétique'''===
==='''brûlé vif comme hérétique'''===
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