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De "''Place Neuve''" à sa création, elle devint "''place Royale''" puis, à l'époque de la Révolution, "''place [[Le Chapelier]]"'', du nom du député de Rennes, président de l'Assemblée constituante, avant de devenir "''place d'Armes''" avec un intermède de "''place Marat''" ! En [[1807]] elle devient... "''place Napoléon''", puis "''place Impériale''" pour redevenir "''place d'Armes''" à la chute de l'Empire mais... redevient, en [[1830]], "''place Napoléon''" et peu après va devenir enfin officiellement "''place de la Mairie''". Le 21 janvier 1941 le conseil municipal la dénomme "''place du Maréchal-Pétain''", nom annulé le 16 septembre 1944. On peut penser que les Rennais contemporains n'ont guère suivi dans la pratique ces dénominations successives, s'en tenant, pour la plupart, au nom. "place de la Mairie". | De "''Place Neuve''" à sa création, elle devint "''place Royale''" puis, à l'époque de la Révolution, "''place [[Le Chapelier]]"'', du nom du député de Rennes, président de l'Assemblée constituante, avant de devenir "''place d'Armes''" avec un intermède de "''place Marat''" ! En [[1807]] elle devient... "''place Napoléon''", puis "''place Impériale''" pour redevenir "''place d'Armes''" à la chute de l'Empire mais... redevient, en [[1830]], "''place Napoléon''" et peu après va devenir enfin officiellement "''place de la Mairie''". Le 21 janvier 1941 le conseil municipal la dénomme "''place du Maréchal-Pétain''", nom annulé le 16 septembre 1944. On peut penser que les Rennais contemporains n'ont guère suivi dans la pratique ces dénominations successives, s'en tenant, pour la plupart, au nom. "place de la Mairie". | ||
Les passants sur la place purent voir, au fil des ans et des régimes, en haut du campanile : une grande fleur de lys de tôle à quatre branches, puis un bonnet phrygien remplacé par un aigle, auquel succéda une nouvelle fleur de lys. La République s'abstint. En 1793, la statue du roi disparut de la niche de l'hôtel de ville, qui resta vide jusqu'en septembre 1911 quand on y installa un groupe du statuaire cessonnais Jean Boucher, symbolisant l'union de la Bretagne ( à genoux) à la France (assise), ensemble que firent sauter des indépendantistes en 1932, année du quadricentenaire de l'acte d'union. | Les passants sur la place purent voir, au fil des ans et des régimes, en haut du campanile : une grande fleur de lys de tôle à quatre branches, puis un bonnet phrygien remplacé par un aigle, auquel succéda une nouvelle fleur de lys. La République s'abstint. En 1793, la statue du roi disparut de la niche de l'hôtel de ville, qui resta vide jusqu'en septembre 1911 quand on y installa un groupe du statuaire cessonnais [[Jean Boucher]], symbolisant l'union de la Bretagne ( à genoux) à la France (assise), ensemble que firent sauter des indépendantistes en 1932, année du quadricentenaire de l'acte d'union. | ||
== haïku de nuit == | == haïku de nuit == | ||
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===références=== | ===références=== | ||
<ref>references</ref> | <ref>references</ref> | ||
[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 16 | [[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 16 et 24 | ||
==Article connexe== | ==Article connexe== | ||
*[[Hôtel de Ville]] | *[[Hôtel de Ville]] |
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