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[[Catégorie:Révolution française| Demoiselles]]
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L'exécution des demoiselles  Marie-Madeleine et Marie-Anne Dufresne de Renac à Rennes est un épisode émouvant de la Révolution à Rennes rapporté par A. Marteville.
L'exécution des demoiselles  Marie-Madeleine (41 ans)et Marie-Anne Catherine (38 ans) Dufresne de Renac à Rennes est un épisode émouvant de la Révolution à Rennes rapporté par A. Marteville.


La Convention, tyrannisée par Robespierre, avait repris son action qui mettait fin aux exécutions systématiques mais n'en restait pas moins dans la voie d'une "révolution énergique". Ainsi les deux demoiselles de Renac, abusées par "un odieux procédé" d'André-René Valleray, commandant de la garde nationale de Chateaugiron, un des plus zélés pourchasseurs de prêtres réfractaires, accusées d'avoir donné asile à l'abbé Le Maréchal revenu de Jersey, leur confesseur septuagénaire, dans leur hôtel du contour de la Motte où elles avaient pratiqué des caches, furent déclarées coupables par le jury du tribunal criminel d'Ille-et-Vilaine présidé par Bouaissier, condamnées à mort et guillotinées au bas de la [[Place du Parlement de Bretagne]], le 26 juillet 1794, le surlendemain du soir où Rennes avait fêté la chute du tyran par de grandes illuminations publiques, ou le 14 août selon une autre source qui indique que l'abbé Julien Le Maréchal fut guillotiné le 13 août.<ref>''Terreur et terroristes à Rennes, 1792-1795'' par B.-A. Pocquet du Haut-Jussé. Joseph Floch imprimeur-éditeur - 1794</ref> Et Marteville d'observer que personne ne pouvait gracier les deux infortunées, le droit de grâce ayant disparu avec la royauté.<ref> ''Rennes moderne'', par A. Marteville; t. III. Deniel et Verdier , libraires - 1849</ref> En 1802, Bouaissier serait mort dans d'atroces convulsions consécutives à la grande émotion qu'il aurait resssentie en entendant, passant devant leur hôtel, les voix des deux demoiselles l'appelant par son nom.<ref>''A travers la Bretagne'', Revue de Bretagne et de Vendée,t.XLV - jan-fév 1911</ref> <ref> ''Actes des prêtres insermentés de l'arrondissement de Rennes et guillotinés en 1794'', par l'abbé Auguste Lemasson. Bureau du secrétariat de l'archevêché XXII - 1927</ref>
La Convention, tyrannisée par Robespierre, avait repris son action qui mettait fin aux exécutions systématiques mais n'en restait pas moins dans la voie d'une "révolution énergique". Ainsi les deux demoiselles de Renac, abusées par "un odieux procédé" d'André-René Valleray, commandant de la garde nationale de Chateaugiron, un des plus zélés pourchasseurs de prêtres réfractaires, accusées d'avoir donné asile à l'abbé Jean Julien Le Maréchal revenu de Jersey, leur confesseur septuagénaire, dans leur hôtel du contour de la Motte où elles avaient pratiqué des caches, furent déclarées coupables par le jury du tribunal criminel d'Ille-et-Vilaine présidé par Bouaissier, condamnées à mort et guillotinées au bas de la [[Place du Parlement de Bretagne]], le 26 juillet 1794, le surlendemain du soir où Rennes avait fêté la chute du tyran par de grandes illuminations publiques, ou le 14 août selon une autre source qui indique que l'abbé Julien Le Maréchal fut guillotiné le 13 août.<ref>''Terreur et terroristes à Rennes, 1792-1795'' par B.-A. Pocquet du Haut-Jussé. Joseph Floch imprimeur-éditeur - 1794</ref> Et Marteville d'observer que personne ne pouvait gracier les deux infortunées, le droit de grâce ayant disparu avec la royauté.<ref> ''Rennes moderne'', par A. Marteville; t. III. Deniel et Verdier , libraires - 1849</ref> En 1802, Bouaissier serait mort dans d'atroces convulsions consécutives à la grande émotion qu'il aurait resssentie en entendant, passant devant leur hôtel, les voix des deux demoiselles l'appelant par son nom.<ref>''A travers la Bretagne'', Revue de Bretagne et de Vendée,t.XLV - jan-fév 1911</ref> <ref> ''Actes des prêtres insermentés de l'arrondissement de Rennes et guillotinés en 1794'', par l'abbé Auguste Lemasson. Bureau du secrétariat de l'archevêché XXII - 1927</ref>


===références===
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