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L'exécution des demoiselles de Renac à Rennes est un épisode de la Révolution rapporté par A. Marteville et qui est d'autant plus surprenant qu'il intervint le 16 thermidor, six jours après le passage à la guillotine de l'extrémiste Robespierre, le 10 thermidor (28 juillet 1794).
L'exécution des demoiselles de Renac à Rennes est un épisode de la Révolution rapporté par A. Marteville et qui est d'autant plus surprenant qu'il intervint le 16 thermidor, six jours après le passage à la guillotine de l'extrémiste Robespierre, le 10 thermidor (28 juillet 1794).


La Convention, tyrannisée par Robespierre, avait repris son action qui mettait fin aux exécutions systématiques mais n'en restait pas moins dans la voie d'une "révolution énergique". Ainsi les deux demoiselles de Renac, accusées d'avoir donné asile à l' abbé Le maréchal, leur confesseur septuagénaire, dans leur hôtel du contour de la Motte où elles avaient pratiqué des caches, furent déclarées coupables par le jury du tribunal présidé par Bouaissier, condamnées à mort et guillotinées au bas de la [[Place du Parlement de Bretagne]] le surlendemain du soir où Rennes avait fêté la chute du tyran par de grandes illuminations publiques. Et Marteville d'observer que personne ne pouvait gracier les deux infortunées, le droit de grâce ayant disparu avec la royauté.<ref> ''Rennes moderne'', par A. Marteville; t. III. Deniel et Verdier , libraires - 1849</ref> En 1802, Bouaissier serait mort dans d'atroces convulsions consécutives à la grande émotion qu'il aurait resssentie en entendant, passant devant leur hôtel, les voix des deux demoiselles l'appelant par son nom.<ref>''A travers la Bretagne'', Revue de Bretagne et de Vendée,t.XLV - jan-fév 1911</ref>
La Convention, tyrannisée par Robespierre, avait repris son action qui mettait fin aux exécutions systématiques mais n'en restait pas moins dans la voie d'une "révolution énergique". Ainsi les deux demoiselles de Renac, accusées d'avoir donné asile à l' abbé Lemaréchal, leur confesseur septuagénaire, dans leur hôtel du contour de la Motte où elles avaient pratiqué des caches, furent déclarées coupables par le jury du tribunal présidé par Bouaissier, condamnées à mort et guillotinées au bas de la [[Place du Parlement de Bretagne]] le surlendemain du soir où Rennes avait fêté la chute du tyran par de grandes illuminations publiques. Et Marteville d'observer que personne ne pouvait gracier les deux infortunées, le droit de grâce ayant disparu avec la royauté.<ref> ''Rennes moderne'', par A. Marteville; t. III. Deniel et Verdier , libraires - 1849</ref> En 1802, Bouaissier serait mort dans d'atroces convulsions consécutives à la grande émotion qu'il aurait resssentie en entendant, passant devant leur hôtel, les voix des deux demoiselles l'appelant par son nom.<ref>''A travers la Bretagne'', Revue de Bretagne et de Vendée,t.XLV - jan-fév 1911</ref>


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