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[[Catégorie:Voie de Rennes|Guillaudot]]
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La '''rue du général Maurice Guillaudot''' commence en haut du [[Contour de la Motte]], à l'intersection de la [[rue Martenot]] et de la [[rue des Fossés]], à hauteur de la préfecture de Région, et s'achève à l'intersection de la [[rue Lesage]] et du [[boulevard de Sévigné]], prolongée par la [[rue Jean Guéhenno]] qui, comme elle, est une ancienne section de la [[rue de Fougères]]. Elle honore la mémoire de Maurice Guillaudot.
La '''rue du général Maurice Guillaudot''' commence en haut du [[Contour de la Motte]], à l'intersection de la [[rue Martenot]] et de la [[rue des Fossés]], à hauteur de la préfecture de Région, et s'achève à l'intersection de la [[rue Lesage]] et du [[boulevard de Sévigné]], prolongée par la [[rue Jean Guéhenno]] qui, comme elle, est une ancienne section de la [[rue de Fougères]]. Au début de la rue, on voit le bel [[hôtel de Marbeuf, ou de Caradeuc]], qui appartint au procureur général [[La Chalotais]], actuel siège de la [[Chambre régionale de commerce et d'industrie de Bretagne]].
 
La rue a ainsi été baptisée dans les années quatre-vingt du siècle dernier en l'honneur de :


'''Maurice Guillaudot''' (Paris 28 juin 1893-Hédé 23 mai 1979), ancien combattant de la guerre 1914-1918, est formé à l'Ecole de la gendarmerie de Versailles. Capitaine en 1928, chef d'escadron en 1936, il est nommé en 1940 à Vitré commandant  à la 4e Légion de la Garde républicaine mobile, bientôt dissoute, et il est mis à la tête de la gendarmerie de Rennes.
'''Maurice Guillaudot''' (Paris 28 juin 1893-Hédé 23 mai 1979), ancien combattant de la guerre 1914-1918, est formé à l'Ecole de la gendarmerie de Versailles. Capitaine en 1928, chef d'escadron en 1936, il est nommé en 1940 à Vitré commandant  à la 4e Légion de la Garde républicaine mobile, bientôt dissoute, et il est mis à la tête de la gendarmerie de Rennes.


[[17 juin 1941 : manifestation rennaise]] en l'honneur des victimes militaires et civiles du terrible [[bombardement du 17 juin 1940]] qui avait fait un millier de morts. Ayant refusé de charger la foule, le commandant Guillaudot est aussitôt muté à Vannes où il deviendra chef de l'armée secrète dans le Morbihan. Il s'emploie à aider les réfractaires au STO ( service du travail obligatoire) et transmets aussi des renseignements de première importance à Londres, mais, arrêté en décembre 1943, il est déporté au camp de Neuengamme en Allemagne et est rapatrié en mai 1945. Accusé d'avoir  trempé , en 1946-47 dans un complot anticommuniste et contre la République ("plan bleu"), il sera libéré sans suite après six mois de prison..
[[17 juin 1941 : manifestation rennaise]] en l'honneur des victimes militaires et civiles du terrible [[bombardement du 17 juin 1940]] qui avait fait un millier de morts. Ayant refusé de charger la foule, le commandant Guillaudot est aussitôt muté à Vannes où il deviendra chef de l'armée secrète dans le Morbihan. Il s'emploie à aider les réfractaires au STO ( service du travail obligatoire) et transmets aussi des renseignements de première importance à Londres, mais, arrêté en décembre 1943, il est déporté au camp de Neuengamme en Allemagne et est rapatrié en mai 1945. Accusé d'avoir  trempé , en 1946-47 dans un complot anticommuniste et contre la République ("plan bleu"), il sera libéré sans suite après six mois de prison..
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