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La rue Bigot de Préameneu est une voie axée  nord-sud joignant la [[rue de Riaval]] au [[boulevard Emile Combes]] après avoir coupé le [[boulevard Jacques Cartier]] et laissé sur la gauche l'[[église Sainte-Thérèse]].
La rue Bigot de Préameneu est une voie axée  nord-sud joignant la [[rue de Riaval]] au [[boulevard Emile Combes]] après avoir coupé le [[boulevard Jacques Cartier]] et laissé sur la gauche l'[[église Sainte-Thérèse]].


=='''Félix-Julien-Jean Bigot de Préameneu'''==


Né à Rennes le 26 mars 1747, décédé à Paris le 31 juillet 1925, il était le fils d’un avocat au Parlement de Bretagne. Destiné à la carrière ecclésiastique, il commença ses études au séminaire de Rennes avant d’entreprendre, à la mort de son père en 1762, une carrière juridique. Avocat au Parlement de Rennes en 1767, docteur en droit en 1768, celui qui allait devenir un des pères du code civil acheta une charge de conseiller (1778). A la même époque, il " monta " à Paris, avec les fonctions d’agent général des Etats de Bretagne. Il représentait dans la capitale les intérêts des principales communes de sa province et de ses protecteurs Rohan.
==='''Félix-Julien-Jean Bigot de Préameneu'''===


===un révolutionnaire modéré===
Né à Rennes le 26 mars 1747, décédé à Paris le 31 juillet 1925, il était le fils d’un avocat au Parlement de Bretagne. Destiné à la carrière ecclésiastique, il commença ses études au séminaire de Rennes avant d’entreprendre, à la mort de son père en 1762, une carrière juridique. Avocat au Parlement de Rennes en 1767, docteur en droit en 1768, il acheta une charge de conseiller (1778). A la même époque, il " monta " à Paris, avec les fonctions d’agent général des Etats de Bretagne. Il représentait dans la capitale les intérêts des principales communes de sa province et de ses protecteurs Rohan.


On le trouve juge au Tribunal de la Seine, puis commissaire du roi dans le Gard où des troubles étaient survenus. En septembre 1791 il est élu à la Législative député de la Seine et prend place parmi les Modérés votant contre la suppression de la sanction royale, contre la poursuite des prêtres insermentés, contre les mesures à l'encontre des émigrés. Il fit voter l'interdiction aux hommes armés de présenter des pétitions et, le 10 août 1792, il prit la défense de la famille royale. Devenu suspect, il est arrêté en Bretagne le 4 juin 1794, incarcéré à Paris, et, sauvé par la chute de Robespierre, il rentre à Rennes où il organise les écoles primaires.
====Un révolutionnaire modéré====


===une grande carrière au service de Napoléon Ier===
On le trouve juge au Tribunal de la Seine, puis commissaire du roi dans le Gard où des troubles étaient survenus. En septembre 1791 il est élu à la Législative député de la Seine et prend place parmi les Modérés votant contre la suppression de la sanction royale, la poursuite des prêtres insermentés et les mesures à l'encontre des émigrés. Il fit voter l'interdiction aux hommes armés de présenter des pétitions et, le 10 août 1792, il prit la défense de la famille royale. Devenu suspect, il est arrêté en Bretagne le 4 juin 1794, incarcéré à Paris, et, sauvé par la chute de Robespierre, il rentre à Rennes où il organise les écoles primaires.


En mars 1797, Bigot de Préameneu est président de chambre au Tribunal civil de la Seine et participe aux préparatifs du coup d'état de Brumaire. Membre de la commission d'élaboration du code civil, conseiller d'état à la section de législation, il va en 1805 en Ligurie, république annexée pour y organiser la justice et devient ministre des cultes pour six ans trois mois (janvier 1806-avril 1814). le régime l'honore : il est membre de l'Institut, membre de l'Académie française, grand officier de la Légion d'honneur en 1804, président du collège electoral d'Ille-et-Vilaine en 1806, comte d'empire en 1808. Il accompagne Marie-Louise à Blois en avril 1814. La Restauration le démet évidemment de tous ses mandats. Pendant les Cent-Jours, il est fait pair de France. Après Waterloo, il se retire à Paris où il exerce quelques mandats secondaires.
====Une grande carrière au service de Napoléon Ier====
 
En mars 1797, Bigot de Préameneu est président de chambre au Tribunal civil de la Seine et participe aux préparatifs du coup d'état de Brumaire. Membre de la commission d'élaboration du code civil, conseiller d'état à la section de législation, il va en 1805 en Ligurie, république annexée, pour y organiser la justice et devient ministre des cultes en France de janvier 1806 à avril 1814. Le régime l'honore : il est membre de l'Institut, membre de l'Académie française, grand officier de la Légion d'honneur en 1804, président du collège électoral d'Ille-et-Vilaine en 1806, comte d'empire en 1808. Il accompagne Marie-Louise à Blois en avril 1814. La Restauration le démet évidemment de tous ses mandats. Pendant les Cent-Jours, il est fait pair de France. Après Waterloo, il se retire à Paris où il exerce quelques mandats secondaires.
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