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Sur proposition de [[Robespierre]], la Convention nationale décida de décerner les honneurs du Panthéon au jeune Bara. Louis David fut chargé de préparer cette fête nationale. Une gravure représentant l'action héroïque de Joseph Bara fut faite aux frais de la République, d'après un tableau de [[David]] et il était prévu qu'un exemplaire fut placé dans chaque école primaire. | Sur proposition de [[Robespierre]], la Convention nationale décida de décerner les honneurs du Panthéon au jeune Bara. Louis David fut chargé de préparer cette fête nationale. Une gravure représentant l'action héroïque de Joseph Bara fut faite aux frais de la République, d'après un tableau de [[David]] et il était prévu qu'un exemplaire fut placé dans chaque école primaire. | ||
La Convention décida l'adoption par la patrie de la mère de Bara qui fut admise avec deux de ses | La Convention décida l'adoption par la patrie de la mère de Bara qui fut admise avec deux de ses dix enfants dans l'enceinte de l'Assemblée et prit place quelques instants à côté du président [[Prieur de la Côte-d'Or]]. | ||
La grande fête nationale organisée par David devant célébrer les figures de Bara et de Viala, prévue au 10 Thermidor, fut annulée avec la chute de Robespierre le 9. Le transfert au Panthéon n'eut pas lieu, mais la mort de Bara est le thème de chansons, poèmes, et même de pièces de théâtre. Les estampes propagent aussi la légende du jeune tambour; elle est immortalisée en peinture par David et dans le Chant du départ par [[Chénier]]. [[David d'Angers]] réalisa une statue de Joseph Bara pour l'exposition de 1839. Un tableau de [[Jean-Joseph Weerts]], peint en 1883, est conservé au Musée d'Orsay. | La grande fête nationale organisée par David devant célébrer les figures de Bara et de Viala, prévue au 10 Thermidor, fut annulée avec la chute de Robespierre le 9. Le transfert au Panthéon n'eut pas lieu, mais la mort de Bara est le thème de chansons, poèmes, et même de pièces de théâtre. Les estampes propagent aussi la légende du jeune tambour; elle est immortalisée en peinture par David et dans le Chant du départ par [[Chénier]]. [[David d'Angers]] réalisa une statue de Joseph Bara pour l'exposition de 1839. Un tableau de [[Jean-Joseph Weerts]], peint en 1883, est conservé au Musée d'Orsay. | ||
Des générations d' élèves, sous la Troisième République, liront dans leur manuel scolaire la légende qui veut que Bara, pressé par des Chouans de crier « Vive le Roi ! » , cria « Vive la République ! » et tomba sous les balles royalistes. | Des générations d' élèves, sous la Troisième République, liront dans leur manuel scolaire la légende qui veut que Bara, pressé par des Chouans de crier « Vive le Roi ! » , cria « Vive la République ! » et tomba sous les balles royalistes. Le petit tambour mythique ne disparut des livres scolaires que dans les années soixante-dix du siècle dernier. | ||
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