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La rue Bara est une petite rue axée nord-sud, entre l'[[avenue Sergent Maginot]] et la [[rue Alphonse Guérin]]. | La rue Bara est une petite rue axée nord-sud, entre l'[[avenue Sergent Maginot]] et la [[rue Alphonse Guérin]]. | ||
Comme une trentaine de communes, la Ville de Rennes a donné ce nom en mémoire de '''Joseph Bara''', jeune volontaire tué, à l'âge de 14 ans, | Comme une trentaine de communes, la Ville de Rennes a donné ce nom en mémoire de '''Joseph Bara''', jeune volontaire tué, à l'âge de 14 ans, qui aurait été frappé au front d'un coup de sabre dans la mêlée et mort en pressant la cocarde tricolore sur son coeur, lors de l'attaque de Jallais par les Vendéens le 17 frimaire an II ( 7 décembre 1793). L'adolescent aurait demandé à l'automne 1792 à entrer dans la division de Bressuire, commandée par l'adjudant-général Desmares et fut affecté comme tambour au 8e de hussards combattant en Vendée. Une autre thèse retient qu'emmené comme domestique par le général et revêtu de l'uniforme de hussard, il aurait refusé aux Vendéens de livrer les chevaux de son maître.<ref>''Nouveau Larousse Illustré '',vol 1-1900</ref> L'adjudant-général envoya un rapport au ministère de la Guerre sur la bravoure du jeune tambour et demanda à la Convention d'aider sa famille très pauvre. Pour Jean-Clément Martin, le général Desmares cherchait, en mettant l'accent sur la mort de l'enfant, transformé en martyr républicain, à faire oublier la médiocrité de son commandement, ce qui ne l'empêcha pas de monter à l'échafaud. | ||
La mort de Bara, propre à aviver le patriotisme chez les jeunes, fut citée dans les recueils d'actions héroïques, à la suite de celle du jeune [[Joseph Agricol Viala]] mort pour la patrie quelques mois auparavant. | La mort de Bara, propre à aviver le patriotisme chez les jeunes, fut citée dans les recueils d'actions héroïques, à la suite de celle du jeune [[Joseph Agricol Viala]] mort pour la patrie quelques mois auparavant. | ||
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Tous les élèves, sous la Troisième République, liront dans leur manuel scolaire la légende qui veut que Bara, pressé par des Chouans de crier « Vive le Roi ! » , cria « Vive la République ! » et tomba sous les balles royalistes. | Tous les élèves, sous la Troisième République, liront dans leur manuel scolaire la légende qui veut que Bara, pressé par des Chouans de crier « Vive le Roi ! » , cria « Vive la République ! » et tomba sous les balles royalistes. | ||
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