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Dans les années 1930, Acigné était une bourgade rurale aux loisirs restreints. L’Église, qui avait de l’influence et des effectifs, avait créé un embryon d’animation pour lutter contre l’”oisiveté” des jeunes: patronage, club de football,... Elle y ajouta, en 1934, dans l’école privée de garçons, une troupe de théâtre, avec une scène et 34 bancs. Après guerre, il fallut songer à voir plus grand. La paroisse édifia alors un bâtiment dédié à “la Culture de la Famille et des Jeunes”. Construit sur un champ donné par Jeanne-Marie Martin, il devint “le Foyer Saint Martin”. | Dans les années 1930, Acigné était une bourgade rurale aux loisirs restreints. L’Église, qui avait de l’influence et des effectifs, avait créé un embryon d’animation pour lutter contre l’”oisiveté” des jeunes: patronage, club de football,... Elle y ajouta, en 1934, dans l’école privée de garçons, une troupe de théâtre, avec une scène et 34 bancs. Après guerre, il fallut songer à voir plus grand. La paroisse édifia alors un bâtiment dédié à “la Culture de la Famille et des Jeunes”. Construit sur un champ donné par Jeanne-Marie Martin, il devint “le Foyer Saint Martin”. | ||
Inauguré en 1963, il eut pour premier président le secrétaire de mairie Alexandre Giffard. Une grande salle accueillait deux fois par an des séances de théâtre données par une troupe baptisée Les Arlequins. Parfois, c’est la chorale qui s’y produisait. Surtout, on commença à y projeter, le week-end, des films en 16 mm. Les autres jours, les salles annexes bruissaient d’animations diverses: réunions, jeux de cartes, billard, baby-foot, patronage avec le fameux abbé Jean Dugué. Puis à partir des années 1960, un téléviseur fit son entrée. Le cinéma paroissial finit par s’essouffler. La concurrence de la télévision, la lassitude des bénévoles, l’endettement de la paroisse en furent la cause. | Inauguré en 1963, il eut pour premier président le secrétaire de mairie Alexandre Giffard. Une grande salle accueillait deux ou trois fois par an des séances de théâtre données par une troupe baptisée Les Arlequins. Parfois, c’est la chorale qui s’y produisait. Surtout, on commença à y projeter, le week-end, des films en 16 mm. Les autres jours, les salles annexes bruissaient d’animations diverses: réunions, jeux de cartes, billard, baby-foot, patronage avec le fameux abbé Jean Dugué. Puis à partir des années 1960, un téléviseur fit son entrée. Le cinéma paroissial finit par s’essouffler. La concurrence de la télévision, la lassitude des bénévoles, l’endettement de la paroisse en furent la cause. | ||
L’association gestionnaire décida donc de vendre les locaux à la mairie en 1973. L’association actuelle, ADCA, reprit le cinéma en 1983 avec pour contrat de réinvestir les bénéfices dans la rénovation des lieux en échange d’une mise à disposition gratuite. Le premier président en fut Guy Jouhier, jusqu’à son élection en 89. Alain Reine lui succéda jusqu’à ce jour. La mairie acheta le premier projecteur 35 mm en 1984. Le Foyer passa en 1999 à deux salles, totalisant 270 places. | L’association gestionnaire décida donc de vendre les locaux à la mairie en 1973. L’association actuelle, ADCA, reprit le cinéma en 1983 avec pour contrat de réinvestir les bénéfices dans la rénovation des lieux en échange d’une mise à disposition gratuite. Le premier président en fut Guy Jouhier, jusqu’à son élection en 89. Alain Reine lui succéda jusqu’à ce jour. La mairie acheta le premier projecteur 35 mm en 1984. Le Foyer passa en 1999 à deux salles, totalisant 270 places. |