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« Judith, la dernière dame d'Acigné » : différence entre les versions

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''Article paru dans le bulletin municipal d'Acigné en avril 2010<ref>''L'Acignolais'', bulletin municipal d'Acigné, numéro d'Avril 2010 [http://www.ville-acigne.fr/templates_fichiers_bulletin/telechargement_file.php?PHPSESSID=&ref=3file594.pdf&ext=pdf&nom=Bulletin%20d](pdf)</ref>, repris avec l'autorisation de son auteur :''  
''Article paru dans le bulletin municipal d'Acigné en avril 2010<ref>''L'Acignolais'', bulletin municipal d'Acigné, numéro d'Avril 2010 [http://www.ville-acigne.fr/templates_fichiers_bulletin/telechargement_file.php?PHPSESSID=&ref=3file594.pdf&ext=pdf&nom=Bulletin%20d](pdf)</ref>, repris avec l'autorisation de son auteur :''  
[[Fichier:Portrait-Judith-d'Acigne.jpg|200px|right|thumb|Un portrait de Judith d’Acigné, selon une copie exposée à la mairie de Châteaugiron.]]


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Pour le récompenser, Henri IV le nomma duc et gouverneur de Bretagne, puis érigea la terre d’Acigné en marquisat englobant des terres en Guichen (1609). Judith vécut les guerres de religion. Elle se réfugiait le plus souvent dans son [[manoir de Fontenay]] à [[Chartres-de-Bretagne]], sous la protection des royalistes de Rennes. À la mi-août 1582, les Acignolais la remercièrent de son influence pacifique en lui offrant une jument harnachée pour voyager, valant 80 écus d’or. Cependant, elle ne put empêcher les troupes du terrible Mercoeur, chef de la Ligue catholique, de piller le manoir de la Havardière à Acigné et de brûler Châteaugiron en 1589. Elle-même fut prise, dit-on, puis relâchée par les protestants au château de Brissac en 1591.  
Pour le récompenser, Henri IV le nomma duc et gouverneur de Bretagne, puis érigea la terre d’Acigné en marquisat englobant des terres en Guichen (1609). Judith vécut les guerres de religion. Elle se réfugiait le plus souvent dans son [[manoir de Fontenay]] à [[Chartres-de-Bretagne]], sous la protection des royalistes de Rennes. À la mi-août 1582, les Acignolais la remercièrent de son influence pacifique en lui offrant une jument harnachée pour voyager, valant 80 écus d’or. Cependant, elle ne put empêcher les troupes du terrible Mercoeur, chef de la Ligue catholique, de piller le manoir de la Havardière à Acigné et de brûler Châteaugiron en 1589. Elle-même fut prise, dit-on, puis relâchée par les protestants au château de Brissac en 1591.  


Judith d’Acigné mourut le 11 janvier 1598, à la fin de la guerre. Une rue du centre d’Acigné porte son nom.
Judith d’Acigné mourut le 11 janvier 1598, à la fin de la guerre.  
 
Une rue du centre d’Acigné porte son nom.


|auteur=Alain Racineux|qualite=Acigné Autrefois|origine=L'Acignolais|collecteur=|date=Avril 2010}}
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