469
modifications
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 4 : | Ligne 4 : | ||
La '''rue Paul Féval''' se trouve dans le quartier Villeneuve Sacrés-Cœurs. Elle longe la voie ferrée, côté ouest, entre la [[rue de Nantes]] et la [[rue de l'Alma]]. | La '''rue Paul Féval''' se trouve dans le quartier Villeneuve Sacrés-Cœurs. Elle longe la voie ferrée, côté ouest, entre la [[rue de Nantes]] et la [[rue de l'Alma]]. | ||
La voie fut dénommée par délibération du Conseil municipal de Rennes 15 Février [[1888]], son prolongement par Délibération du Conseil Municipal du 6 février 1895. | La voie fut dénommée par délibération du Conseil municipal de Rennes 15 Février [[1888]], son prolongement par Délibération du Conseil Municipal du 6 février 1895. | ||
Ligne 12 : | Ligne 13 : | ||
[[File:Paul_Féval_père.jpg|200px|thumb|Paul Féval "père"]] | [[File:Paul_Féval_père.jpg|200px|thumb|Paul Féval "père"]] | ||
'''Paul Henry Corentin Féval''' est un écrivain né à Rennes le 29 septembre [[1816]] dans l'{{w|Hôtel de Blossac}}, situé [[rue du Chapître]]. Il est | '''Paul Henry Corentin Féval''' est un écrivain né à Rennes le 29 septembre [[1816]] dans l'{{w|Hôtel de Blossac}}, situé [[rue du Chapître]]. | ||
Chétif, impressionnable, il est objet de moquerie à l'école où il ne travaille pas bien. Ses instituteurs ne l'aiment pas trop le trouvant trop critique. Il est envoyé à la campagne du coté de Redon où il fait la connaissance d'un vieux chouans qui le familiarise avec le folklore breton, qu'il retransmettra plus tard dans ses romans. | |||
Après avoir passé son bac, et comme le veut la tradition un fils de juriste doit être juriste. Il fait donc des études de Droits et devient avocat. Mais sa première plaidoirie va aussi être sa dernière. Il doit défendre un voleur de lapin et il bafouille tellement que c'est le voleur lui-même qui doit assurer sa défense. | |||
Paul Féval rêve de Paris dans sa chambre de la rue Saint-Martin où il a une carte de la capitale sur le mur et connaît tous les noms de rues par cœur. Un jour il monte donc à Paris, là il devient commis de banque, mais il est renvoyer car il a été surpris en train de lire un livre de Balzac. | |||
Il commence à écrire lui-même des histoires sur fond de Bretagne. En 1857, il va créer, sous forme de roman feuilleton dans un journal, son personnage le plus connut. Personnage du Bossu qui sera interprété au cinéma, entre autre par Jean Marais, Jean Piat, Daniel Auteuil ou Bruno Wolkowisch. | |||
Se revendiquant breton, Paul Féval utilisa souvent les thèmes de la chouannerie dans ses romans. | Se revendiquant breton, Paul Féval utilisa souvent les thèmes de la chouannerie dans ses romans. | ||
Atteint d'hémiplégie, il meurt oublié du public | Atteint d'hémiplégie, il meurt oublié du public le 7 mars [[1887]] à Paris. | ||
Paul Féval eut notamment un fils, Paul Auguste Jean Nicolas Féval, dit Féval fils, né en 1860 et mort en 1933. Il suivit les traces de son père en embrassant la carrière d'écrivain. Prolongeant la tradition familiale, son fils eut cependant moins de succès que son géniteur. | Paul Féval eut notamment un fils, Paul Auguste Jean Nicolas Féval, dit Féval fils, né en 1860 et mort en 1933. Il suivit les traces de son père en embrassant la carrière d'écrivain. Prolongeant la tradition familiale, son fils eut cependant moins de succès que son géniteur. |
modifications