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La rue de Robien à été dénommée par Délibération du Conseil Municipal de Rennes le 15 Février 1888. Partant du coin nord-ouest de la place Hoche et aboutissant place Saint-Jean Eudes au carrefour des rues de l'Hôtel-Dieu, Lesage et d'Antrain. | |||
== Christophe-Paul-Gaultron de Robien <ref>Complément à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> == | |||
Christophe-Paul de Robien est né au château de Robien, près de Quintin, le 4 Novembre 1698, d'un père Président du Parlement. | |||
En 1724, de noblesse bretonne médiévale, le chevalier fier de sa lignée, fut président à ''mortier'' (''toque de velours noir avec galon'') au Parlement de Bretagne. | |||
En 1727, il est Seigneur de Locmariaquer, devant l'abondance d'antiques monuments, il étudie alors l'Archéologie et l'Histoire ancienne de la Bretagne. | En 1727, il est Seigneur de Locmariaquer, devant l'abondance d'antiques monuments, il étudie alors l'Archéologie et l'Histoire ancienne de la Bretagne. | ||
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Le 21 Juin 1728, à l'âge de 30 ans, il épouse Julienne, Françoise, Andrée de Robien de Kerambourg, une cousine, âgée alors de 12 ans et 2 jours, qui décèdera à 26 ans en lui laissant deux fils. | Le 21 Juin 1728, à l'âge de 30 ans, il épouse Julienne, Françoise, Andrée de Robien de Kerambourg, une cousine, âgée alors de 12 ans et 2 jours, qui décèdera à 26 ans en lui laissant deux fils. | ||
Doté d'une belle fortune, ce savant, historien, archéologue, d'une curiosité éclectique envers l'histoire de la Bretagne, avec le goût de l'exotisme, notamment pour l'Extrême-Orient, entreprit de nombreuses études manuscrites et amassa en son hôtel du 17e siècle qui existe encore avec sa tourelle à encorbellement, à l'angle de la [[rue Le Bastard]] et de [[la rue du Champ-Jacquet]], non seulement un cabinet de curiosités mais de riches collections de tableaux, dessins, d'estampes, d'antiquités et d'histoire naturelle. A la mort de son fils, lui aussi ancien président au Parlement et guillotiné, ces biens furent confisqués et constituèrent un bel embryon pour le musée de Rennes. | |||
Robien a laissé aussi d'intéressants manuscrits à la bibliothèque de la ville. | Robien a laissé aussi d'intéressants manuscrits à la bibliothèque de la ville. | ||
Christophe-Paul de Robien est décédé, à Rennes, le 5 Juin 1756 et est inhumé dans l'église des révérends pères Carmes à Quintin. | |||
[[Catégorie:Voie de Rennes|R]] | |||
== Note et références == | |||
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