Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« L'enseignement à Rennes pendant la seconde guerre mondiale » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
m
mAucun résumé des modifications
Ligne 11 : Ligne 11 :
Des enseignants mobolisés en 1939-1940 furent prisonniers de guerre. Les restrictions aux libertés apportées par le gouvernement du maréchal Pétain touchèrent aussi les enseignants : directrice de l'école normale de filles déplacée d'office, comme le proviseur du lycée en 1941 pour "''faits d'indiscipline et action antinationale''", des instituteurs furent suspendus ou rayés des cadres pour avoir appartenu à la franc-maçonnerie comme quatre instituteurs, ou simplement par arrêté préfectoral, relevés de leur fonctions en raison d'une "''attitude suspecte au point de vue national'',"<ref>Ouest-Eclair du 6 février 1941</ref>, déplacés et sept arrêtés pour ''propos gaullistes'' ou ''propagande communiste''. Victor Janton et Charles Foulon furent interpellés au lycée par la police allemande. Les étudiants représentèrent 28,5% de la mission ''Overcloud'' et étaient dans le réseau ''Parson'' <ref> La Résistance en Ille-et-Vilaine, par Jacqueline Sainclivier- 1978  </ref>.
Des enseignants mobolisés en 1939-1940 furent prisonniers de guerre. Les restrictions aux libertés apportées par le gouvernement du maréchal Pétain touchèrent aussi les enseignants : directrice de l'école normale de filles déplacée d'office, comme le proviseur du lycée en 1941 pour "''faits d'indiscipline et action antinationale''", des instituteurs furent suspendus ou rayés des cadres pour avoir appartenu à la franc-maçonnerie comme quatre instituteurs, ou simplement par arrêté préfectoral, relevés de leur fonctions en raison d'une "''attitude suspecte au point de vue national'',"<ref>Ouest-Eclair du 6 février 1941</ref>, déplacés et sept arrêtés pour ''propos gaullistes'' ou ''propagande communiste''. Victor Janton et Charles Foulon furent interpellés au lycée par la police allemande. Les étudiants représentèrent 28,5% de la mission ''Overcloud'' et étaient dans le réseau ''Parson'' <ref> La Résistance en Ille-et-Vilaine, par Jacqueline Sainclivier- 1978  </ref>.


====restrictions et insécurité====
====Restrictions et insécurité====


La pénurie de charbon entraîne des restrictions de chauffage des classes que l'on ne doit assurer qu'à partir d'une température égale ou inférieure à 7°. L'hiver 1943-1944, on diminue les heures de classe et on supprine l'étude du soir. On fait durer les livres et manuels scolaires dont certains sont d'ailleurs interdits. Après le bombardement du 8 mars 1943 <ref> [[bombardement du 8 mars 1943]]</ref>, les établissemnts de la rive sud de la Vilaine sont évacués, à l'exception de l'école de la rue de Vern et de celle du camp Victor Rault. Lors du  bombardement du 29 mai 1943, des bombes tombèrent sur l'EPS et à l'école normale de la rue Saint-Malo et l'on décida l'évacuation et la dispersion des établissements à l'extrérieur de Rennes, <ref>[[ bombardement du 29 mai 1943]]</ref>, recommandation confirmée par une circulaire du ministre Abel Bonnard.
La pénurie de charbon entraîne des restrictions de chauffage des classes que l'on ne doit assurer qu'à partir d'une température égale ou inférieure à 7°. L'hiver 1943-1944, on diminue les heures de classe et on supprine l'étude du soir. On fait durer les livres et manuels scolaires dont certains sont d'ailleurs interdits. Après le bombardement du 8 mars 1943 <ref> [[bombardement du 8 mars 1943]]</ref>, les établissemnts de la rive sud de la Vilaine sont évacués, à l'exception de l'école de la rue de Vern et de celle du camp Victor Rault. Lors du  bombardement du 29 mai 1943, des bombes tombèrent sur l'EPS et à l'école normale de la rue Saint-Malo et l'on décida l'évacuation et la dispersion des établissements à l'extrérieur de Rennes, <ref>[[ bombardement du 29 mai 1943]]</ref>, recommandation confirmée par une circulaire du ministre Abel Bonnard.
24 533

modifications

Menu de navigation