« Le traité de la Mabilais, une éphémère pacification » : différence entre les versions

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== Un traité chaleureusement accueilli...==
== Un traité chaleureusement accueilli...==


Longs furent les entretiens, tant les positions étaient opposées. Enfin, au bout de vongt jours, le 20 avril, cinq arrêtés furent signés, concluant la pacification tant attendue : les chouans se soumettant à la République étaient à l'abri de toute poursuite, étaient prévus des secours aux habitants, tant chouans que républicains, dont les propriétés avaient été pillées ou dévastées, les insurgés rentraient dans la possession de tous leurs biens du fait de leur soumission aux lois républicaines.
Longs furent les entretiens, tant les positions étaient opposées. Enfin, au bout de vingt jours, le 20 avril, cinq arrêtés furent signés, concluant la pacification tant attendue : les chouans se soumettant à la République étaient à l'abri de toute poursuite, étaient prévus des secours aux habitants, tant chouans que républicains, dont les propriétés avaient été pillées ou dévastées, les insurgés rentraient dans la possession de tous leurs biens du fait de leur soumission aux lois républicaines.


La joie des Rennais fut grande et les visiteurs se répandirent dans les avenues de la Prévalaye en criant "Vive la République!", auxquels les chouans répondaient cependant "Vive la religion !" Le 22 avril, les chefs chouans firent leur entrée dans Rennes, mêlés aux représentants du peuple, ornés comme ceux-ci des couleurs nationales, conduits par la garnison sous les armes, au bruit des salves d'artillerie et des cris de "Vive la paix!", à l'hôtel de Cuillé où fut servi un dîner.
La joie des Rennais fut grande et les visiteurs se répandirent dans les avenues de la Prévalaye en criant "Vive la République!", auxquels les chouans répondaient cependant "Vive la religion !" Le 22 avril, les chefs chouans firent leur entrée dans Rennes, mêlés aux représentants du peuple, ornés comme ceux-ci des couleurs nationales, conduits par la garnison sous les armes, au bruit des salves d'artillerie et des cris de "Vive la paix!", à l'hôtel de Cuillé où fut servi un dîner.
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