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Rue Ferdinand Buisson

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Rue Beaumanoir et Volvire (et non pas Voloire). La rue Volvire est le prolongement de la rue Beaumanoir au droit de l'Hôtel de Ville, au second plan sur ce cliché. Édition des Nouvelles Rennaises 138, voyagé 1936. Coll. YRG
Au bas de la place de la mairie, début 20e siècle

La rue Ferdinand Buisson est une courte voie est-ouest longeant le côté sud de la place de la Mairie et l'extrémité sud de l'hôtel de ville. Elle aboutit, à l'ouest, à la jonction rue de Rohan - rue de l'Horloge où elle est prolongée par la rue Beaumanoir. Cette dénomination est actée par délibération du conseil municipal du 1 avril 1932.

Elle était précédemment dénommée "rue Volvire", du nom d'Anne-Toussaint de Volvire, dite "La Sainte de Néant" qui se consacra au soin des pauvres et des nécessiteux. Elle passa quelques temps à Rennes, d'abord à la Visitation du Colombier, puis en 1672 et 1673 chez les dames Augustines Hospitalières de l'Hôpital Saint-Yves, afin de se perfectionner dans l'art de soigner les malades et les blessés. En 1792, la rue Volvire et la rue de Coëtquen ne forment qu'une seule et même voie sous le nom de rue de la Commune, devenue sous l'Empire "rue de Marengo", avant que l'on ne décide de les séparer pour leur attribuer leur nom actuel respectif.

La dénomination de cette courte rue, d'une longueur d'une soixantaine de mètres, se réfère à :



Ferdinand Buisson

Homme politique

(20 décembre 1841, Paris - 16 février 1932, Thieuloy-Saint-Antoine, Oise)

En 1898, partisan du capitaine Alfred Dreyfus, Buisson participe à la création de la Ligue française des droits de l'Homme dont il sera président de 1913 à 1926. Il fut président de la Ligue de l'enseignement de 1902 à 1906. En 1927, le prix Nobel de la paix lui est attribué conjointement à Ludwig Quidde. Philosophe et éducateur, il a été directeur de l'Enseignement primaire. Il est l'auteur d'une thèse sur Sébastien Castellion, en qui il voit un « protestant libéral » à son image.

Ferdinand Buisson

Ferdinand Buisson a été le président de l'Association nationale des libres penseurs. En 1905, il préside la commission parlementaire chargée de mettre en œuvre la séparation des Églises et de l'État. Célèbre pour son combat en faveur d'un enseignement laïque à travers la Ligue de l'enseignement, fonctionnaire, député radical, proche de Jules Ferry[1], il a créé le mot « laïcité ».

Il est élevé au rang de Grand Officier de la Légion d'Honneur le 28 octobre 1924[2].

Sur la carte

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Note et références

Lien externe

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