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Cinéma Le Royal
En 1909, s'installe dans l'ancienne chapelle du couvent des Calvairiennes, place du Calvaire le cinéma Omnia-Pathé, première salle de ce genre à Rennes (800 places). L'immeuble brûle le 12 avril 1931 et sera remplacé par un immeuble à appartements avec, en partie basse, le cinéma Le Royal.
Le 24 novembre 1932, la foule se presse à l'inauguration du Royal qui, à l'entr'acte, propose le Lily's Orchestra. En 1935Le Royal, tél. 42-45, place du Calvaire, est le favori des Rennais. Le Cinéma à Rennes pendant la guerre aura de beaux soirs, principale distraction accessible aux Rennais pendant l'occupation allemande. Les Rennais manifestent alors souvent : le préfet adressa une lettre au recteur d'académie le 24 mars 1942, regrettant de "constater [...] : tous les vendredis soirs, au passage du nouveau film au cinéma « Le Royal » et des actualités, un certain nombre d’entre eux manifestent bruyamment et avec une vulgarité choquante."
Le comédien humoriste Sim était projectionniste au cinéma le Royal dans les années 50. En 1957 après installation du format cinémascope, Le Film français commente les transformations de la salle: « Le Royal a été entièrement modernisé sous la direction de l’architecte Georges Peynet. Faisant partie du même groupe que Le Français, le Royal se présente désormais sous l’aspect d’un bel ensemble harmonieux avec une vaste scène et un écran panoramique permettant d’assurer au mieux la projection des films en « Scope ». Des spectacles sur scène sont produits au Royal avec les prestations de nouveaux artistes comme Johnny Hallyday le 10 mai 1962, de Sylvie Vartan le 24 mai 1962 ou Sheila le 12 mars 1964. Parmi des nombreuses Anciennes salles de cinéma de Rennes, cette salle était la plus luxueuse de Rennes, possédait une salle de 1400 fauteuils, et ses murs, dans les années soixante étaient ornés de couronnes dorées. Le 21 avril 1976, la salle est contrainte de fermer ses portes suite à une installation électrique obsolète et fut transformée en complexe de huit salles par Gaumont, avec façade sur le quai Duguay-Trouin, complexe qui fonctionna jusqu'aux années quatre-vingt dix du 20e siècle.
