Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

Allée Emile Marie Besnard

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche

L'allée Emile Marie Besnard est une impasse partant de la rue des Trente vers le nord en direction du quai de la Prévalaye. Cette voie fut dénommée rue Emile Besnard par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 6 novembre 1936 puis prît sa dénomination actuelle le 7 février 1983.

« Rue nouvelle ouverte rue des Trente et se dirigeant vers le quai de la Prévalaye (lotissement Lehon) : Rue Emile Besnard, commandant des Sapeurs-Pompiers (1869-1925). »

— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 7 novembre 1936 • Recueilli par Manu35 • 2018licence

Ce nom fut donné en mémoire de :

Emile Marie Besnard

(20 mai 1869, Rennes - 21 août 1925, Rennes)

Il fut commandant de la compagnie de Sapeurs Pompiers de Rennes, nommé officier d'académie en février 1914[1].

Un challenge de natation qui portait son nom se déroulait durant la fête nautique dans les années 30 à la piscine municipale, réservé aux fillettes des écoles primaires de Rennes âgées de moins de treize ans[2].


« A la suite d'une longue et douloureuse maladie, M. Emile Besnard, capitaine-commandant la compagnie des sapeurs-pompiers de Rennes, est mort hier, à son domicile, 14, rue Edouard Turquety, à l'âge de 56 ans.

M. Emile Besnard, qui était entrepreneur de couvertures, appartenait à la compagnie des sapeurs-pompiers depuis 1886.

Et depuis lors, c'est-à-dire pendant 39 années, il y remplit le noble rôle que l'on sait, prenant part à quelques deux cents incendies.

Nommé sous-lieutenant en 1907, M. Besnard, grâce à sa valeur, gravissait rapidement les échelons et en 1912 était promu capitaine commandant la compagnie, en remplacement de M. Corvaisier[3].

Le décès d'un chef tel que M. Besnard a causé les regrets unanimes de ses subordonnés qui aimaient profondément leur commandant.

Non content de diriger sa compagnie avec intelligence et dévouement, et d'en faire une troupe d'élite, M. Besnard montrait, à chaque occasion, la plus grande bravoure au feu et donnait ainsi le meilleur des exemples à ses hommes.

Ces dernières années, M. Besnard eut souvent l'occasion de déployer ses grandes qualités : incendie de la Mairie (1920)[4]; Incendie de la caserne Saint-Georges (1921): incendie de la cartoucherie de la Courouze (1924).

Malgré son état de santé, le capitaine Besnard dirigeait encore l'action lors du récent Incendie de l'Economique (15 Juillet dernier).

M. Besnard était chevalier de la Légion d'honneur, depuis janvier 1921 ; officier de l'Instruction publique et portait la médaille d'honneur des sapeurs-pompiers avec rosette. [...] »

— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 22 août 1925 • Recueilli par Manu35 • 2018licence

Sur la carte

Chargement de la carte...

Note et références

  1. L'Ouest-Eclair du 10 février 1914, page 10
  2. L'Ouest-Eclair du 29 mai 1938, page 8
  3. L'Ouest-Eclair du 20 octobre 1912, page 3
  4. " À Rennes, rien ne prend, sauf le feu "