Rue Victor Boner

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La rue Victor Boner a été dénommée lors du conseil municipal du 13 avril 1953[1] en l'honneur de Victor Boner Wikipedia-logo-v2.svg (21 décembre 1871, Loudéac - 8 janvier 1951, Rennes), peintre français, auteur de marines.

Issu d'une famille d'origine suisse établie en Bretagne au début du XIXe siècle, le jeune Victor Boner se passionne pour le dessin avec l'aide de son père peintre décorateur. Il entre à l'École des beaux-arts de Rennes, puis s'y installe et y enseigne la peinture durant plusieurs années.

En 1893, il est appelé pour effectuer son service militaire au 48e régiment d'infanterie à Guingamp, et sur sa demande, obtient son changement pour Rennes le 18 septembre, à la 10e section de commis et ouvriers d'administration, située caserne du Bon Pasteur Wikipedia-logo-v2.svg. Aux Beaux-Arts, il est successivement dirigé par Charles Joseph Lenoir[2] et par Félix Lafond[3].

En 1914, lors de la Première Guerre mondiale, il est appelé et envoyé à l'atelier de construction de matériel militaire de Rennes, mais à la demande de Jules Ronsin[4], alors remplaçant du directeur de l'École des beaux-arts, il est nommé professeur intérimaire de 1915 à 1918, en remplacement d'un professeur plus jeune appelé au front.

Il parcourt la Bretagne du nord au sud et d'est en ouest laissant un grand nombre de toiles et d'aquarelles. A Rennes, il tient en mars 1933 une exposition à la "maison Duguesclin", rue Saint-Guillaume[5] et en novembre 1935 une autre à la galerie Jobbé-Duval de la rue Victor Hugo[6].


« ...arrivons à l'« as » si j'ose dire de cette exposition.


Il s'agit de Boner. Certes il emploie un procédé bien fait pour attirer l'attention dans ce "salon" où il voisine avec tant de médiocrités hésitantes et franchement rétrogrades. Boner pose sa couleur avec un couteau, en vastes glacis nacrés. Sa facture brutale et qu'on devine rapide, se tempère d'un goût discret pour les nuances, les demi-teintes, les grisailles soudain éclairées de notes plus violentes ou soulignées de tons d'une profondeur étrange. Ce vieux pont et cette maison sur le chemin sont deux toiles qui ne dépareraient pas l'intéressante et très brillante collection des œuvres de nos régionaux modernes au rez-de-chaussée du musée ; et Boner mériterait pour son œuvre une étude plus étendue que les quelques lignes très sincèrement admiratives que je lui consacre dans ce compte-rendu trop vaste pour être complet. »

— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 22 avril 1926, page 4 • Recueilli par Manu35 • 2023licence

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Liens externes

Notes et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. rue Lenoir
  3. rue Lafond
  4. rue Jules Ronsin
  5. L'Ouest-Eclair du 18 février 1933, page 5
  6. L'Ouest-Eclair du 6 novembre 1935, page 5