Rue Elsa Triolet

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
Elsa Triolet en 1925.[1].

La rue Elsa Triolet se situe dans le Quartier 10 : Villejean - Beauregard entre l'avenue Jacqueline de Romilly et la rue Aurélie Nemours. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 4 juin 2012[2].

Avec Louis Aragon Wikipedia-logo-v2.svg, elle a formé l'un des couples emblématiques de la littérature française du XXe siècle, c'est pourquoi une rue Louis Aragon existe parallèlement.



Elsa Triolet

Femme de lettres et résistante française (12 septembre 1896 - 16 juin 1970, Saint-ArnouIt-en-Yvelines )[3].


Elsa Triolet Wikipedia-logo-v2.svg (Ella Yourievna Kagan - elle est également connue sous le pseudonyme de Laurent Daniel) est née en 1896 à Moscou au sein d'une famille russe où elle apprend le français.

Dans les années 1910, étudiante en architecture, Elsa Triolet rencontre le poète Vladimir Maïakovski Wikipedia-logo-v2.svg (compagnon de sa soeur Lili) qui lui permet de fréquenter les milieux intellectuels russes.

En 1917, elle rencontre André Triolet, officier français qui appartient à la mission militaire française en Russie ; elle l'épouse en 1918 à Paris. Ils partent pour Tahiti. C'est là qu'elle écrivit ses premières œuvres. Elle quitte son mari en 1921 mais garde son nom.

Les œuvres qu'elle publie, A Tahiti (1925), puis Fraises des Bois (1926), Camouflage (1928), traitent souvent les thématiques de l'errance et de la solitude. Elle publie en 1938 son premier roman en langue française Bonsoir Thérèse.

Installée à Montparnasse en 1924, elle fréquente des écrivains surréalistes et des artistes comme Fernand Léger et Marcel Duchamp. Elle rencontre Louis Aragon en 1928 à Paris, au café La Coupole, fréquenté par beaucoup d'artistes. Ils se marient en 1939.

Elsa Triolet et Louis Aragon entrent dans la Résistance et contribuent à faire paraître et à diffuser les journaux La Drôme en armes et Les Etoiles.

Après la guerre, elle participe à la fondation des Lettres françaises et du Comité national des écrivains.

Elle partage les combats de Louis Aragon qui est membre du Parti communiste français. Elle exprime sa critique sur le stalinisme dans son livre Le Monument et défend en 1962 le roman d'Alexandre Soljenitsyne Une journée d'Ivan Denissovitch. En 1969, elle soutient Andreï Sakarov et se bat pour qu'on n'exclue pas d'Alexandre Soljenitsyne de l'Union des écrivains soviétiques.

La première femme à obtenir le prix Goncourt

Elle obtient en 1945 le prix Goncourt en 1944 pour son livre Le premier accroc coûte 200 francs. Le recueil réunit quatre nouvelles : Les Amants d’Avignon, La Vie privée ou Alexis Slavsky, Cahiers enterrés sous un pêcher et Le premier accroc coûte deux cents francs. Le titre fait référence à la phrase codée « Le premier accroc coûte 200 francs » qui annonçait le débarquement de Provence.

La totalité de ses lettres, manuscrits et documents personnels, a été léguée au CNRS par Louis Aragon.

Liens internes

Liens externes

Sur la carte

Chargement de la carte...

Note et références

  1. Wikipédia
  2. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  3. à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole

Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes

Propos mise à jour par Elisa Triquet Médiatrice numérique