DJ Le Clown
DJ Le Clown est un produit de la génération TV. Il à été nourrit , « élevé » par la télévision. À travers elle il a découvert le Cinéma et la musique.
DJ Le Clown pense que le cinéma est à présent assez vieux pour être devenu un langage international, peut-être le plus puissant des "Esperanto" avec la musique et la peinture. Bien que fasciné par le cinéma, les hasards de la vie l’ont tout d’abord conduit vers la musique (Ubik, Maujard & les télépathes).
Puis, l’ère des ordinateurs est arrivée, donnant désormais à chacun la possibilité d’exprimer et de réaliser, encore une fois à travers un écran, de la musique mais aussi des images.
Il se met à produire des bootlegs (Le Bootleg consiste à mélanger 2 ou plusieurs chansons pour en faire quelque chose de nouveau), « la faute à DJ Zebra » qui lui demande de réaliser son 1er bootleg, comme un ticket d’entrée à une soirée bootleg à l’UBU (Rennes)…
Au début il considère ce genre comme la plus vulgaire forme de musique possible…Avant de se piquer au jeu et de réaliser que cette nouvelle forme d’expression est en fait une manière de donner à des chansons une nouvelle chance d’exister.
Sa passion pour les images le pousse ensuite à réaliser des vidéos sur chacun des mixes qu’il produit, et à les jouer en live. C’est ainsi qu’il utilise toutes les sources d’images disponibles pour appuyer son propos musical : les images des artistes eux-mêmes bien sûr, mais aussi, et c’est là son originalité, il fait des extraits de films, de séries et de show TV, des Publicités etc.…
Bref tout ce qu’il considère comme notre héritage culturel commun, quelle que soit l’idée que l’on se fait de la « Culture »...
Comme tous les Clowns, Dj Le Clown ne véhicule donc pas que légèreté et fun, mais se pose aussi des questions que notre société, qui à fait de l’art un produit de consommation de masse se devra de résoudre un jour ou l’autre… En effet DJ Le Clown considère que tout ce background , tout ces héros modernes, de Popeye à David Vincent en passant par le Dr Mabuse et Dracula, par exemple, nous appartiennent et font désormais partit de notre héritage culturel commun, comme une sorte de banque de symboles ou chacun peut puiser pour exprimer ses idées.
